L'histoire :
Janvier 1797, c’est la bataille de Rivoli. Sur une ligne de crête, un général observe à la longue vue le champ de bataille. Un hussard, du nom de Lasalle, disperse les soldats autrichiens. Les officiers supérieurs sont confiants, il va bientôt finir par s’épuiser. Sauf que non, vraiment pas ! Les autrichiens finissent par battre en retraite, leurs drapeaux ont été pris. Suite à ce coup d’éclat, Lasalle part en Egypte où il continue à se faire un nom. Avec une soixantaine de gars, il arrive à faire reculer des milliers d’ennemis. Et même lorsque le Général Davout est sur le point de se faire tuer, Lasalle vient à sa rescousse et tranche les mains du mamelouk qui allait décapiter le général. Même désarmé et désarçonné, Lasalle arrive à se sortir d’une embuscade en mettant une raclée à ses adversaires. Mais ce hussard n’est pas seulement un dieu de la guerre, c’est aussi un spécialiste de la bamboche…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après l’album consacré aux destins de femmes injustement oubliées des deux guerres et en marge de celui consacré aux anecdotes des Jeux Olympiques, la série Le petit théâtre des opérations s’enrichit d’un nouveau spin-off sur les histoires incroyables des guerres napoléoniennes. Si le surnom Madame Sans-gêne ne vous est pas inconnu, qui est capable de raconter son histoire ? Qui connaît Lisette, le cheval qui mordait les ennemis de son cavalier ? D’où vient l’expression « saoul comme un polonais » ? Et saviez-vous que les anglais emmenaient femmes et enfants pour aller combattre Napoléon ? Qui avait eu connaissance que Napoléon a reculé face une horde de lapins qui l’attaquaient ? Une nouvelle fois Julien Hervieux alias « L'odieux connard » nous livre un tas d’anecdotes tellement improbables mais pourtant véridiques sur les guerres napoléoniennes. Evidemment, on retrouve le ton humoristique et décalé qui donne le sentiment de devenir moins bête tout en se poilant. Chacune des anecdotes ne font pas plus de 5 pages et sont pour une majorité conclues par une fiche documentaire qui apporte quelques précisions historiques. Graphiquement, les férus d’histoire auront certainement à redire sur le fait que la représentation des uniformes est loin d’être fidèle à la réalité, mais l’essentiel n’est pas là ! Le dessin est caricatural à souhait et sert parfaitement le ton sur lequel sont racontés ces faits historiques. Cette manière de raconter l’Histoire est des plus attrayante et elle a le mérite d’ouvrir à un public très large qui n’aurait peut-être pas eu l’envie de se pencher sur un album beaucoup plus formel et pédagogique.