L'histoire :
Un mode d’emploi savoureux et accessible, avec trois niveaux de difficulté : des recettes simples sans cuisson, d’autres plus élaborées nécessitant un peu de préparation, et enfin, des défis pour les cuisiniers aguerris. Au fil des pages, Guillaume Long partage ses recettes avec une générosité teintée d’humour, multipliant les anecdotes cocasses. Au printemps, il concocte une salade de hareng à la vinaigrette au paprika pour remonter le moral de son voisin d’atelier. Quand il revient après avoir terminé sa préparation, son voisin dessinateur n'est plus là. C'est la panique ! Il se réveille ruisselant : c'était un mauvais rêve ! S’ensuivent des plats surprenants comme des spaghettis à la poutargue ou des desserts iconiques comme le gâteau au chocolat revisité, enrichis de petits secrets maison. Entre une soirée animée où le guacamole salsa est roi et un lendemain de fête apaisé par une soupe froide de petits pois, ce cinquième tome regorge de trouvailles culinaires. Chaque recette, détaillée avec soin, s’accompagne d’une dose d’humour et d’une touche personnelle qui font tout le charme de l’œuvre. Une balade gourmande et amusante à travers les saisons, toujours dans l’esprit espiègle de Guillaume Long.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela faisait quatre ans que Guillaume Long n’avait pas publié un nouveau tome d’À Boire et À Manger. Il revient en pleine forme, explorant les quatre saisons culinaires : printemps, été, automne et hiver. Guillaume Long est un cas à part dans le neuvième art. Dessinateur et cuisinier à la fois, il a su marier ses deux passions dans cette œuvre singulière. Avec son ton espiègle de circonstances et sa pédagogie décontractée de la toque, il nous plonge dans l’univers culinaire des quatre saisons, transformant au passage des plats, chaque recette en aventure humoristique et gustative. Son dessin léger et simple est un véritable trait de caractère. Presque esquissé au fil, avec une souplesse graphique un brin caricaturale, il opte pour un style savoureusement efficace, sans fioritures, ni fritures ! Les couleurs vives, posées avec légèreté, insufflent une énergie positive et un charme évident. À chaque changement de saison, le trait s’adapte, avec de superbes illustrations qui capturent les ambiances du printemps, de l’été, de l’automne ou de l’hiver. Son approche ludique et inventive fait mouche (sauf dans le potage) : des artichauts « à la Boris », avec du jambon cru et des pommes de terre, aux linguine alle vongole, en passant par une ribambelle de mayonnaises originales comme la « mayodbain », la « maïoun », la « mayayay » ou la « maythaï ». Guillaume Long n’hésite pas à jouer avec les codes, en introduisant des éléments inattendus, comme une perceuse pour préparer un filet mignon au beurre d’herbes. L’ouvrage ne se contente pas de transmettre des recettes : il raconte des histoires, des anecdotes culinaires saupoudrées d’humour et d’émotion, nous donnant l’impression d’assister à un spectacle vivant et gourmand. Les détails techniques (comme la cuisson du riz ou les secrets d’une pâte à tarte fine) sont distillés avec une simplicité déconcertante, nous donnant envie de tout essayer, même les plats les plus complexes. Avec ses 136 pages d’inspirations culinaires, ce nouvel opus regorge de trouvailles, de sauces secrètes et de clins d’œil culturels (Hot Ones de Kyan Khojandi et ses sauces piquantes). L’eau à la bouche est une fête pour les sens, un livre qui régale autant qu’il amuse. Une œuvre savoureuse, à l’image de son auteur.
