L'histoire :
C’est la cata ! Fofana ne trouve plus son maillot de foot or il a envie de jouer avec ses copains dehors. Il demande à sa maman où il se trouve. Sa maman lui demande de bien chercher. En effet, quand on cherche, on finit toujours par trouver. Finalement, Fofana décide d’aller jouer au foot, malgré tout sans son maillot. C’est vrai que c’est bizarre, un capitaine sans maillot, mais bon... Puis, tout à coup, il s’aperçoit que c’est Akissi qui porte son maillot. Il commence à courser sa sœur qui plonge dans les bras de sa maman. Réunion familiale au sommet avec les parents pour la fratrie – Victorine-Fofana-Akissi. Les parents comprennent que chacun d’entre eux a besoin de trouver une place dans la famille. Les disputes, c’est leur façon à eux de négocier leur rôle dans la fratrie. La mère d'Akissi aimerait qu’au lieu de se chicaner, ils apprennent tous à s’écouter. De son côté, le père pense que le tournoi de foot de Fofana sera peut-être l’occasion de soutenir leur frère, tous ensemble le lendemain. Le lendemain, le match se déroule et Fofana se fait tacler dans la surface. Pas de penalty, ce qui agace toute la famille. Or Fofana a été taclé par derrière ! C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Ni une, ni deux, Akissi sort des tribunes et commence à vouloir défendre son frère...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Akissi, Akissi, Akissi, Hourra ! Pour ce 11ème album, la jeune héroïne ivoirienne ne rate pas une occasion de montrer une nouvelle fois toute son espièglerie. Elle défend son frère qui se fait molester pendant un match de foot. Elle se déguise malgré elle en monstre, après une chute de vélo. Elle se venge de sa sœur, qu’elle laisse toute seule parce qu’elle va voir son Bambino chéri. Dans son récit haut en couleurs, Marguerite Abouet perpétue la saga Akissi avec des histoires rigolotes à souhait avec des rebondissements en tout genre. La fillette a l’art et la manière de se mettre dans des situations croquignolesques, jamais avares de bons sentiments. Les mots sont toujours bien choisis et suscitent une émotion palpable. Pendant d'Aya de Youpougon, Akissi est toujours aussi facétieuse, album après album. Au dessin (avec les couleurs tranchées de Clémence), Mathieu Sapin est toujours juste, avec une ambiance très colorée. La rigolade est toujours au rendez-vous, perpétuant l'univers graphique de Clément Oubrerie. Suite au prochain épisode.