L'histoire :
C'est le mois de septembre, et qui dit septembre dit rentrée des classes et dernières courses pour l'achat de fournitures scolaires. Pauline, la grande sœur de Camille, accompagne sa maman, et lui dit qu'il ne reste plus que l'agenda et des crayons à trouver. Sa mère lui propose un ravissant petit agenda rose avec un lapin tout mignon dessus. Pauline panique : il faut qu'elle range ça tout de suite, c'est la honte intersidérale ! La petite Camille arrive à ce moment-là, et elle tombe directement sous le charme de cet agenda. Elle le veut, même si elle n'en a pas besoin et n'a pas de devoirs. Leur mère s'agace : elles ne vont pas mettre dix ans à faire les courses, qu'elles se dépêchent et prennent ce qu'elles veulent.
Le grand jour de la rentrée est arrivé. Camille sort de la maison avec ses parents. Mais avant de prendre le chemin de l'école, elle leur rappelle une règle toute simple. Ils n'auront pas le droit de l'appeler bébé, ou chaton, ou même d'employer le mot amour. Et ce message s'adresse surtout à sa maman. Elle demande comment elle doit l'appeler alors, et Camille répond simplement : par son prénom ! Pauline, qui passait par là pendant la conversation, ajoute son petit commentaire. Elle demande à ce qu'ils ne l'appellent pas tout court.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome publié dans La collec' de Glénat, et intitulé Camille pétille : dans la cour des grands, Camille Osscini et Sess proposent ce second volume, A la vie à la morve. Le duo reprend le personnage plein d'énergie de Camille, sur toute une année scolaire. La bande dessinée s'ouvre sur le mois de septembre et sa rentrée, puis se déroule jusqu'à l'été. Chaque mois est associé à des planches saisonnières, dans lesquelles nous suivons Camille, sa grande sœur Pauline et leurs parents. Les gags se déroulent sur une planche, pour raconter une petite histoire. Le sommaire en début d'ouvrage est d'ailleurs long comme le bras, puisqu'à raison de 78 pages, le nombre de mini-récits est donc conséquent. Graphiquement, c'est coloré, mais également très simplifié, avec un petit côté BD de blogs/Instagram : peu de travail sur les personnages et les décors, au profit d'une petite aventure drôle. Cet album sur un petit format souple, comme les autres titres de La collec', convient au jeune lectorat, avec un humour très basique et enfantin, qui relate le quotidien loufoque d'une petite famille.
