L'histoire :
Arthmaëlla suit l’enseignement de son druide, Ananxis, possesseur de nombreux savoirs anciens. Elle le persuade de mettre par écrit tout son savoir, mais surtout de raconter sa vie, longue et extraordinaire. Les druides obéissent certes à la tradition orale. Mais pour cette fois, Ananxis accepte. Il raconte son histoire, la prophétie perdue et comment il appris la connaissance. Ananxis est issu d’un père, Lochrann, chef du clan des Amhas, et d’une mère, Eirmaë, femme née du peuple-fée Findias. Cette union est inhabituelle, voire interdite normalement chez les peuples celtes. Elle engendre cependant toujours des enfants exceptionnels, comme celui d’Ananxis. Le destin va le mener sur le chemin de la guerre, mais aussi de la connaissance. Il va apprendre et enfin devenir le druide le plus puissant des peuples celtes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pascal Lamour et Brucero nous emmènent encore une fois au cœur des légendes celtiques, au travers d’un ouvrage illustré « non-bédéifié » racontant la légende du druide Ananxis. Leur premier recueil publié chez drugstore A la recherche de la Mandragore, racontait l’aventure d’une jeune apprentie, Arthmaëlla, qui suivait l’enseignement de ce druide Ananxis. Cette fois, le récit nous plonge au cœur de son histoire personnelle, sa légende racontée par lui-même et la manière dont il est devenu le grand druide qu’il est. Lamour relate la vie de ce druide à la façon d’une saga, chapitrant son histoire pour une meilleure compréhension. Il plonge le lecteur dans les mystères des légendes celtiques et de l’apprentissage des connaissances de la nature. Brucero enlumine le tout d'illustrations, pour une immersion réaliste réussie. Elfes, dragons et fées accompagnent visuellement tout au long du livre le jeune Ananxis dans sa quête initiatique de la connaissance. Un glossaire nécessaire pour une bonne compréhension des termes utilisés se trouve en fin d'album. Il facilite grandement l'immersion dans le monde des légendes celtiques, car les clés pour le comprendre sont de moins en moins nombreuses. Ce « grimoire » plaira aux amateurs de légendes celtiques et plus largement à ceux qui apprécient les origines de l’heroïc-fantasy.