L'histoire :
Elias a désormais assis son autorité sur l'héritage industriel légué par son père. Ce dernier amis au point un alliage métallique tellement résistant qu'il permet d'imaginer un train qui circulerait au fond de l'océan. Une pièce maîtresse face au conflit qui s'annonce avec l'arrivée au pouvoir d'Hitler en Allemagne. Mais les obstacles à la poursuite de la construction de la ligne ferroviaire révolutionnaire sont nombreux. Les petits sous- marins qui partent en reconnaissance sous l'eau disparaissent les uns après les autres. Il y a les monstres marins, les requins géants qui attaquent, mais aussi des soupçons de sabotage. A part l’hostilité évidente du troisième Reich, y aurait-il des ennemis de l'intérieur au projet imaginé par les Ferguson ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
De l'action, encore de l'action et même un peu plus : voilà le choix narratif du scénariste Simon Second pour ce deuxième épisode des aventures assez extraordinaires d'un héritier malgré lui. Les requins aux mâchoires énormes du premier épisode sont toujours là, visiblement pas impressionnés par les coques en acier des petits modules envoyés en exploration au fond de l'océan. Ça doit croquer sous la dent, comme les dattes d'Obélix dans Astérix Mission Cléopatre ! Mais c'est plutôt agréable, on ne s'ennuie pas une minute avec ces personnages sympas et cette idée complétement folle d'un train sous-marin, poussée à fond, ou plutôt au fond, et sans états d'âme. Le public visé est clairement adolescent, mais les lecteurs d’âge mûr aimeront aussi se laisser emporter et secouer dans tous les sens. Lender Shell et Albertine Ralenti font un bon boulot graphique avec des monstres gris éclairés par des phares jaunes dans de superbes eaux bleues. De la belle aventure rythmée, tout simplement.
