L'histoire :
Cela fait plus d’une semaine que Ellana, sous un faux nom, accompagne la caravane et ses compagnons. Ils sont conduits par le jeune guerrier thül, Hurj Ingan. Par cette belle journée, ils font halte au bord de la rivière ombreuse, une des plus sauvages de l’empire. Ellana profite de ce moment de répit pour se promener seul dans la forêt et méditer sur le chemin qu’elle va devoir prendre. Suivra t-elle la voie du marchombre pour retrouver Nillem, ou poursuivra t-elle la route avec Hurj ? Ou enfin, suivra t-elle sa propre route ? Toute cette nature autour d’elle l’inspire et lui apporte la certitude que la seule voit dont elle ait envie est celle du marchombre. Elle décide donc de parler à Hurj afin de lui dire qu’elle va quitter la caravane pour suivre sa destinée. Le jeune guerrier entend sa décision qu’il ne comprend pas bien, tout en marchand vers le campement. Soudain, Hurj remarque que quelque chose ne tourne pas rond à l’approche du camp, il aperçoit une main derrière un rocher. Un homme est mort et il n’en faut pas plus aux deux amis pour comprendre que les caravaniers viennent d’être attaqués. Quand ils arrivent, il est trop tard. Tout le monde est mort et les sphères graphes ont disparu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce cinquième opus des aventures d’Ellana, une série directement inspirée de la Quête d’Ewillan (une œuvre de Pierre Bottero), mène l’héroïne sur un chemin de plus en plus chaotique et une quête de réponses. En effet, Ellana approche des mystérieux mercenaires du chaos, des marchombres convertis persuadés d’accomplir une prophétie vieille de mille ans. Elle va chercher à en découvrir le secret, sans s’éloigner pas de sa quête à elle de marchombre. Cet épisode transitoire permettra à la jeune héroïne de faire les bons choix. Le scénario de Lylian se complexifie sans pour autant donner une envergure folle à l’héroïne. La voilà donc marchombre, équipée de lames rétractables, la rendant sûrement redoutable... un attribut qui passe complètement aux oubliettes dans ce tome, malgré les nombreuses rixes et combats. Ses fameuses lames dignes de Wolverine apparaissent furtivement dans deux petites cases, ce qui est frustrant et un brin incohérent au regard de cet atout. On la sent finalement plus fragile que jamais, comme ce scénario qui se perd en moult questions existentielles. Au dessin, Montse Martin maintient le rythme graphique habituel avec des personnages semi-réalistes évoluant dans des décors bien agencés, malgré un léger manque de finition et de détails. Dommage.