L'histoire :
Le Rentaï vient d’accorder la greffe à Ellana. Elle se voit munie de six lames étincelantes qui font maintenant partie de son être. Trois lames à chaque main qui jaillissent d’entre ses doigts et qui ne demandent plus qu’à être maîtrisées de main de Marchombre par sa propriétaire, Ellana. Cela fait déjà trois jours que Nillen est revenu du Rentaï sans greffe. Il se demande si Ellana a réussi son épreuve. Il attend son retour, accompagnée de la Marchombre Essindra. Elle commence d’ailleurs à douter du retour d'Ellana et demande à Nillem de rentrer avec elle. Soudain, voilà Ellana qui revient, épuisée, égratignée et en colère, après avoir subi tant d’épreuves et l’attaque des trois mercenaires du chaos. Nillem et Essindra sont surpris de cette attaque de mercenaires, car il leur est normalement impossible de gravir le Rentaï. De plus, ils veulent savoir si Ellana a réçu la greffe. Mais pour le moment, elle ne souhaite pas en dire plus. Essindra, en colère, les laisse seul sur la montagne et s’en retourne. Ellana semble certaine qu’elle n’est pas une Marchombre et qu’elle est la cause probable de toutes ces difficultés…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce quatrième tome au titre prometteur, L’envol, va finalement retomber aussi vite que sa montée, tel un un soufflet au fromage sortant du four. Lylian poursuit la quête initiatique de son héroïne avec laquelle il ajoute, dans sa musette, de nouveaux artifices personnels : des lames de couteaux à chaque main, rétractables à souhait. Voilà donc Ellana dotée d’une nouvelle arme redoutable, à faire pâlir de jalousie Wolverine en personne. Et quand la fantasy rattrape le comics, on peut se demander jusqu’où cela va nous mener... Cette greffe, d’ailleurs, ne semble avoir ni queue ni tête, car elle n’apporte rien de plus ni au personnage, ni au scénario lui-même. La suite n’est guère plus joyeuse. Les deux apprentis Marchombres, Ellana et Nillem reçoivent une mission difficile, dont la survie de l’empire dépend, alors que, dans le même temps, leur amourette part en sucette. Il semble (enfin ?) que les choses soient sur le point de se gâter, et donc d'insuffler un peu de piquant à ce récit douceâtre... mais pour en être certain, il faut attendre le prochain tome. Au dessin, Montse Martin garde le même rythme graphique. L’ensemble manque toutefois cruellement de dynamisme et les mises en scène statiques et rigides ne compensent pas un scénario un peu mou.