L'histoire :
Le convoi dans lequel se trouve Ellana est attaqué par des raïs. Sayanel lui donne un arc afin qu’elle puisse se défendre. Elle parvient toute seule à tuer des raïs et sauve ainsi au passage la vie de Sayanel. Une fois le combat terminé, gisent de nombreux blessés et morts des deux côtés. La caravane reprend sa route dès le lendemain, puis fait halte dans une ferme fortifiée. Ellana se pose beaucoup de questions depuis l’attaque. Elle se demande s'il est bon de s’attacher aux gens, alors qu’à tout moment, ils peuvent être tués. Le voyage arrive à son terme. Le convoi est de retour dans la cité d’Al-Far, Ellana est désormais libre d’aller où elle veut. Sayanel vient lui rendre visite avant qu’elle parte. Il veut savoir si elle a trouvé une réponse à la question qui la tracasse depuis l’attaque des raïs. Il lui explique alors qu’il y a deux réponses à cette question, celle du savant et celle du poête. Ellana a bien une idée pour celle du savant, mais concernant celle du poête, elle ne voit pas. Sayanel lui donne alors un indice pour qu’elle trouve d’elle-même, le mot « marchombre »…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second tome d’Ellana apparaît clairement comme un album de transition. On entre plutôt doucement dans le vif du sujet de ce qui va être une quête initiatique – le B-A-ba en matière d'heroïc-fantasy. Lylian poursuit l'adaptation du roman de Pierre Bottero consacré au personnage d’Ellana. Cette fois, l'héroïne croise le chemin des marchombres. Elle va suivre une voie mystique et humaine qui va la conduire à un apprentissage difficile, semé de moult épreuves et difficultés. Rien de bien nouveau sous le soleil. On retrouve ici le thème très classique du maître et de l’apprenti. Tout l’album se déroule autour de ce début d’apprentissage et prépare bien sûr le tome suivant sur ce qui va être l’épilogue. Montse Martin reste au dessin avec un style très accès sur les personnages. En effet, les protagonistes sont mis en avant avec beaucoup de précision et de fluidité. Un bémol cependant sur les décors, ils apparaissent trop souvent mal développés dans la plupart des cases, hormis quelques unes plus travaillées. La suite et fin de cette aventure dans le prochain album qui, espérons-le, réservera cette fois de vraies surprises.