L'histoire :
Les journées d’Ewilan sont bien remplies depuis son retour à Gwendalavir. Elle passe la plupart de son temps à l’académie, à suivre les cours avec les élèves les plus doués de l’institution, les futurs grands dessinateurs comme son ami Liven. Après les cours, elle rentre chez elle et rend visite à Varis qui s’occupe de l’état de santé de Maniel. Son état s’améliore, mais il reste plongé dans un coma profond. Ewilan est préoccupée par tous les évènements qui se sont déroulé à l’institut. Elle pense au jeune Illian dont les pouvoirs semblent incroyables. Le soir venu, elle dessine et arpente les spires de l’imagination. Elle progresse et explore de nouvelles spires testant pour l’occasion les limites de son don. C’est à ce moment qu’elle croise une matière noire porteuse d’un message étrange : l’amour arrive. Ewilan cherche dans l’imagination d’où il provient mais elle n’y parvient pas. Elle se demande alors si ce n’est pas un élève de l’académie qui chercherait à l’impressionner. Pendant ce temps, le jeune Salim, en compagnie d’Ellana la marchombre, poursuit son apprentissage avec elle. Ils sont dans les rues de la ville prés d’une boutique de bijoux. Ellana demande alors à Salim de voler le pendentif exposé dans la vitrine et de le déposer dans une autre boutique sans se faire remarquer afin de mettre les deux marchands en porte-à-faux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lylian poursuit son adaptation pour la bande dessinée de l’œuvre originale de Pierre Bottero. Avec ce troisième tome, on quitte le monde réel et on retourne dans le monde de Gwendalavir. Ewilan se remet doucement de sa mésaventure à l’institut et reprend ses études à l’académie afin de développer au maximum son don de dessinateur. Tout semble reprendre sa place... sauf qu’un évènement vient perturber les maîtres dessinateurs. L’intrigue va donc se construire autour d’Ewilan, bien sûr, mais aussi du jeune Illian ramené de l’institut, qui possède un pouvoir incroyable dans l’imagination. Afin de percer ce mystère, Ewilan va devoir pénétrer loin dans les spires jusqu’à découvrir quelque chose de très puissant qui prend la forme d’une méduse noire géante. Lylian laisse planer le suspense sur cette chose, mais on comprend qu’elle est en lien avec l’imagination et le jeune Illian. Elle pourrait même mettre en danger le monde de Gwendalavir. Au dessin, Cecilia Formicola et Laurence Baldetti gardent le même style graphique depuis le premier tome. Leur univers graphique riche en décors vient appuyer ce récit fantastique de belle façon. Fluidité et dynamisme sont toujours au rendez-vous pour les personnages. Un seul bémol, peut-être, avec la coupe de cheveux d’Ewilan qui fait un peu garçonne.
