L'histoire :
A l’intérieur d’une taverne, monsieur Stump se charge de recruter de nouveaux marins pour l’équipage du baleinier le Picuod. Donald se hâte de postuler, car il a besoin de prendre le large rapidement. Il prend le pseudo d’Ismaël pour ne pas attirer l’attention sur lui. Aussitôt recruté, aussitôt embarqué. L’équipage est au complet, le Picuod peut prendre le large et Ismaël s'emparer de ses nouvelles fonctions. Il s’avère très vite que Donald (alias Ismaël) n’est pas plus marin que cordonnier. Il se mélange le nom des nœuds et finit par se nouer lui-même. Le reste de l’équipage n’a qu’une envie, le jeter par dessus bord. Le premier officier l’envoie en cabine en attendant que la capitaine décide de son sort. C’est là, au fond de sa cabine, qu'il fait la connaissance de trois passagers clandestins, Riirig, Fiifig et Louuloug. Le capitaine Couachab sort de sa cabine afin de décider du sort d’Ismaël et des trois clandestins. Il le nomme alors aux cuisines avec les trois garnements en tant que commis. Le capitaine profite de l’occasion pour rappeler l’unique but du baleinier : chasser une créature unique, un cachalot gigantesque et cruel, Moby Dick, la baleine banque…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Glénat et son département Disney présentent une nouvelle adaptation du célèbre roman d'Hermann Melville, Moby Dick. Les personnages de Donald, Picsou, Riri, Fifi et Loulou prennent place dans cette aventure imaginée par Francesco Artibani, en prenant le rôle de personnages de premier plan. Ainsi, Donald joue Ismaël, piètre marin plutôt poissard qui, pour échapper à un individu peu scrupuleux, s’engage à bord du Picuod. Picsou devient Couachab, capitaine téméraire dont l’unique but et de capturer Moby Dick, la baleine banque, qui détient en son sein son sou fétiche. Cette transposition amusante des personnages du roman de Melville par Donald, Picsou et ses neveux donnent une aventure quelque peu fantaisiste, teintée d’humour, avec un Moby Dick plutôt effrayant, pour le coup. Mais Picsou alias Couachab va de voir affronter son véritable ennemi : une sorcière bien connue... mais on n'en révélera pas plus. Le dessin de Paolo Mottura est très efficace : fluide, dynamique, il respecte le graphisme standard des Duck. Les décors sont bien faits et Moby Dick impressionne de par sa monstruosité – une première pour un Disney. Avis aux fans du genre : un album de plus à se mettre sous la dent.