L'histoire :
Dans un univers où un fléau portant le nom de « mal d’Orion » sévit et où la neige et la glace sont éternelles, une confrérie se faisant appeler « Les douze » veille à ce que l’Europe survive et soit complètement sauvé dans un avenir proche. Un jour, Northman, le numéro un des douze, convie tous les autres membres de la confrérie. Officiellement, il s’agit d’une réunion pour choisir un successeur au numéro quatre récemment décédé. Mais la vraie raison est bien plus grave. En effet Bohort, l’enfant que Northman a recueilli et confié au meilleur des maîtres d’armes pour en faire un chevalier nécessaire à leur cause, a décidé de se retourner contre l’ordre des douze. Il est désormais à Rome et se prépare à ouvrir une brèche dans le mur protégeant l’Europe du reste du monde. Si il y parvient, cette ouverture signera la fin de tout espoir de survie pour l’Europe. Il est donc impératif de le stopper. Pour ce faire, Northman part en direction de Rome avec Aubépine, Frère Jabe et Agravain, l’ancien maître d’armes de Bohort devenu le nouveau numéro quatre de douze. Mais sur place, le quatuor devra composer avec l’Empapereur Gilles, le commandeur des chrétiens qui règne sans partage sur la cité. Ce dernier risque de leur poser problème dans leur mission visant à assassiner la menace que représente Bohort…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un préquel de trois tomes se situant dans l’univers de la série des années 80-90 Neige, mais avant la naissance du héros, Didier Convard et Éric Adam nous proposent un second cycle cette fois-ci baptisé Neige origines. Si le héros est désormais bel et bien présent parmi les protagonistes, il n’est encore qu’un jeune enfant et n’a donc pour le moment qu’un rôle très secondaire. Pour ce premier tome, on suit quatre membres de la confrérie des douze dans leur mission visant à stopper Bohort, un homme qui a refusé le rôle que Northman espère désormais faire endosser à Neige. On suit avec beaucoup d’intérêt cette mission d’assassinat aux multiples rebondissements, tout en découvrant en filigrane le passé de ce « rebelle » à l’ordre, très lié à deux des personnages principaux : Northman et Agravain. Le récit du duo de scénaristes est agréable à suivre, mais il ne sort jamais des sentiers battus. Il est donc difficile de dire s’il apporte vraiment quelque chose à la série mère. Aux dessins, c’est Frédéric Vignaux qui se charge de ce nouveau cycle. Ayant déjà collaboré avec le duo sur Le pendule de Foucault ou encore Vercingétorix, le dessinateur livre une belle partition, en particulier lors des scènes de batailles et de combats. Après ce premier tome intéressant, on en attend néanmoins davantage lors des prochains albums de la série…