L'histoire :
Depuis que les légions romaines ont quitté les terres d’Alba, les chefs de guerre des sept royaumes ne cessent de se battre au cours de guerres sans fins… L’enchanteur Merlin n’a cependant par perdu l’espoir de rétablir un jour la paix. Il cherche constamment un moyen de rétablir l’harmonie en Angleterre. Un jour, il est contacté par Nimue, la prêtresse de la déesse des fleuves et rivières, qui lui demande de venir au plus vite. Après plusieurs jours de marche forcée, Merlin rejoint la prêtresse qui lui annonce avoir été contactée par les dieux. Ces derniers lui ont révélé l’emplacement de Calibùr – l’épée magique de feu le Roi-Dragon. Elle se trouverait au fond d’un loch, sur une terre picte oubliée. Nimue décide de partir immédiatement en quête de la lame légendaire. Pour Merlin, cette révélation est le signe que tout est en train de se mettre en place pour que les sept royaumes revivent une ère de paix sous le commandement d’un seul et unique monarque. Il est temps de mettre en place ses dernières manigances pour faire du guerrier Arthur – le fils bâtard du Haut-Roi Brüde le fort – une personne d’importance qui pourra légitiment prétendre au trône. Pour commencer, Arthur va venir en aide au Roi Léodan dans le but d’obtenir la main de sa fille et ainsi s’unir à l’un des sept royaumes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour sa nouvelle série, Jérôme Le Gris (auteur de Lord Gravestone) revisite l’univers connu et ultra codifié des légendes de la table ronde. Qu’on connaisse la version classique ou la relecture imaginé par Alexandre Astier avec Kaamelott, l’univers reste extrêmement vaste et riche. Ici, contrairement à ce que pourrait laisser imaginer le titre de la série, l’histoire nous conte bien les aventures d’Arthur et non pas celle de son père. Pour cette première partie très introductive, les seuls noms connus que l’on croise sont ceux de Merlin, Mordred et Arthur. Et ce qui change pour le moment, est d’avoir fait de Mordred et d'Arthur des demi-frères, au lieu de la relation père-fils. Mis à part cela, le récit se contente de mettre en place l’univers et les différentes intrigues sans véritables révélations ou événements surprenants. Cette introduction intéressante, mais tout de même un peu longue, aurait mérité à gagner plus vite en intensité. Aux dessins, on retrouve Benoît Dellac (Nottingham, No zombies…) et Paolo Martinello (Conan le cimmérien, Clovis…). Si les personnages manquent de charisme, le découpage est particulièrement dynamique et les décors très immersifs. Les couleurs sombres collent également parfaitement au récit se situant dans une période crépusculaire de l’Angleterre. Pour conclure, ce début un peu long ne convainc pas totalement. À voir comment l’histoire évoluera au cours du prochain album…
