L'histoire :
Le petit puceron Bug a enfin trouvé le continent de Plastok ! A ses côtés, la pirate Blackwings tente de rassembler toutes les forces disponibles pour affronter et renverser l’Empire des fourmis. La découverte du Plastok va grandement faciliter les choses pour nos héros : tous les mercenaires disponibles se mettront à leur service en échange d’une poignée de Plastok. La rébellion gronde et Hexapoda est au bord du gouffre. La nouvelle grande prêtresse de l’Empire prépare les troupes et tente coûte que coûte de repousser les « nuisibles ». Mais Bug reste la cible à abattre, toujours déclaré coupable du meurtre de la prêtresse Anasta. Heureusement pour notre petit héros, une enquête plus approfondie va peut-être faire éclater la vérité au grand jour. Les esprits s’échauffent et la guerre est imminente. Mais l’intervention de puissances supérieures pourrait bien inverser le cours de la guerre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les réponses et les révélations tombent, le grand final approche, Plastok se clôt avec un troisième épisode riche et divertissant. L’ensemble de l’histoire prend plus de sens ici avec un miroir de notre monde plutôt intelligent, où les plus seuls et laissés-pour-compte se dressent contre un empire tyrannique et dictatorial pour ainsi être libre. Rien de bien original, mais force est de constater que mis bout à bout l’ensemble des trois épisodes fonctionnent bien. De plus, le scénario explore également un « et si » très actuel : que restera-t-il sur Terre quand nous l'aurons détruite à force de catastrophes écologiques ? La chose même qui nous aura menés à notre perte sera un trésor pour ceux qui nous survivront. Mais qui dit nouvelle génération sur Terre ne dit pas forcément nouvelle pensée. Les insectes de Plastok luttent pour l’égalité des chances, le libre arbitre et Bug en est un parfait représentant. En résumé, Plastok est un ensemble à prendre dans sa globalité et pas volume par volume. La découverte de l’univers dans le premier volet pourrait rebuter certains d’entre vous, mais le voyage en vaut clairement la peine. Plastok est une œuvre sociale de science-fiction passionnante.