L'histoire :
Tony a eu une super idée pour faire du vélo en faisant un vrai boucan de moto : il attache au cadre des bouts de carton avec une pince à linge, qui frottent contre les rayons. Or pour faire encore plus de bruit (car son chien Alberto est déçu), il décide (hélas) de troquer le carton contre des plaques de métal…
Robert rend visite à Tony et s’aperçoit, avant même de sonner à la porte, que son pote est de mauvais poil : tous ses poussins ont été la cible de fléchettes à ventouses. Tony poursuit même sa colère sur Robert en lui enfonçant une ventouse à évier sur le crâne. Or, la ventouse reste ainsi coincée pour un long moment… rendant Robert aveugle. Quand Tony, revenu à de meilleurs sentiments tente de lui extraire, il ne récupère que le manche. Et il se fiche passablement de sa poire en le remplaçant par une ampoule et un abat-jour… La force herculéenne de Pandi le panda ne s’avère pas non plus une bonne idée (il éternue beaucoup trop pour tenir fermement les choses en main). Après 3 semaines d’essais divers et infructueux (marteau et tournevis ne sont pas non plus une bonne idée), ne reste plus que la solution du médecin…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rien de nouveau chez Tony et Alberto : tant pis et tant mieux ! Stéréotypée par son pitch (les aventures domestiques d’un petit garçon et de son chien…), cette série se révèle heureusement d’une incroyable force de percussion dans le déjanté des situations, l’impact de la chute et le sens de la tronche décalquée qui tue. Comme le définit très bien l’éditeur, « Tony et Alberto, c’est Boule et Bill qui auraient rencontré Beavis et Butthead. Véritable moteur de ce 10e recueil de gags en une planche, le héros Tony a un truc infaillible pour dénicher des occupations particulièrement débiles. Par exemple : jouer au golf avec des œufs et un maillet de croquet (une « proutoune », que ça s’appelle !) ; jouer au baseball avec des boules de pétanques ; se servir d’une bouteille de coca secouée comme d’un propulseur ; prendre en photos ses poussins en train de faire des plongeons acrobatiques dans les WC… Dans son sillage, son chien Alberto en pâtit évidemment pas mal, ainsi que d’autres personnages récurrents, tels que la copine Dominique (cul-cul la praline), Pandi le panda (qui conchie les fleurs), son copain Robert, une armada de poussins (rescapés d’une proutoune trop tardive, au précédent tome). Sincèrement, dans 80% des cas, la case finale est bidonnante (surtout celle où il veut faire peur au chat), ce qui est un taux incroyablement élevé dans le registre de l’humour en BD…
