L'histoire :
Le petit garçon Tony est bien embêté : le panda géant qu’il accueille a décidé d’emprunter son lit pour hiberner. Voilà Alberto, son chien, obligé de lui offrir l’hospitalité dans son terrier labyrintesque. Il y aurait pourtant une astuce pour sortir ce correspondant chinois imposant de sa léthargie : lui mettre des fleurs sous la truffe ! Car devant un bouquet, le panda est un vrai morfale. Seulement voilà, il assouvit ses petits creux – de manière on ne peut plus sauvage – durant ses phases de somnambulisme… La journée, Tony et Alberto se font colombophiles : ils envoient des messages à Dominique, la copine que Tony ne veut surtout pas, à l’aide d’un pigeon voyageur appelé Calogéro. Mais ce dernier est un farceur : il détourne les messages d’insultes en message d’amour. Alberto, quand à lui, connait le même genre de soucis avec un molosse à la mine patibulaire qui s’évertue à lui confier son petit (minuscule) frère à garder…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ceux qui ne connaissent pas, Tony et Alberto, c’est un peu comme Boule et Bill, mais sous ecstasy ! Bref, un petit garçon et un chien qui font plein de bêtises mais en version vraiment drôle (tout en restant parfaitement politiquement correct). Pour ceux qui connaissent, ruez-vous chez votre libraire préféré car ce nouvel opus est dans la lignée des précédents. Faites juste attention aux crampes dans les zygomatiques, ça arrive au moment où on ne s’y attend pas. Dans un registre où il n’est pourtant pas facile d’innover, un peu dans la même veine d’humour que le célèbre Titeuf de Zep, Dab’s ne trouve quasiment que d’excellentes idées de gags. Certes, cela se finit souvent avec Tony à l’hosto, Tony ratatiné par un gros molosse ou Tony avec un coup de pioche dans les fesses… Bref, Tony couvert de pansements, la larme à l’œil et une bosse monstrueuse sur la face. Mais Dab’s fait preuve d’un tel sens de la chute visuelle, qu’on ne se lasse jamais de ce comique de répétition.