L'histoire :
Ce matin-là, Bromir se demande sérieusement pourquoi son ami Waldor et les habitants du bosquet sont toujours sur le qui-vive, alors qu’ils habitent un endroit calme et paisible. Alors que Waldor lui explique qu’ils se méfient tout simplement du monde extérieur, les deux amis tombent nez à nez avec un crapaud géant ! À la manière d’un lama, le batracien crache sur Bromir ! Les deux hommes fuient alors l’animal pour prévenir les autres habitants, mais ces derniers ne semblent pas très effrayés. Jusqu’à ce que l’animal soit dans leur champ de vision. Perchés en hauteur pour lui échapper, les villageois observent l’animal puis décident de le suivre discrètement lorsqu’il fait demi-tour. Ils découvrent ainsi un campement et une impressionnante armée de crapauds, mais ils n’ont pas le temps d’en voir plus, qu’ils se font piéger par les hommes du Duc Avengine, un ennemi qu’ils ont récemment mis en échec. Amené auprès du Duc, ce dernier se fait un plaisir de leur raconter son plan. Pour se venger de Waldor, il s’est associé aux crapauds afin d’envahir le royaume d’Hélégard, prendre le pouvoir et redonner enfin vie au dragon Obor, au cœur même de la cité ! Ensuite, il ne résiste pas à l’envie de leur montrer le « propulsior », une invention qui permet d’envoyer un projectile tellement solide qu’il peut percer n’importe quelle défense…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est avec plaisir que l’on retrouve une nouvelle histoire dans ce sympathique univers imaginés par David De Thuin. Dans un style animalier et poétique, qui n’est pas sans rappeler le style de Raymond Macherot (Sibylline, Chlorophylle), l’auteur belge nous propose d’attachants personnages dans une aventure médiévale pleine d’humour. On retrouve les mêmes qualités dans cette seconde aventure, avec un héros malin et sans peur, un acolyte tire-au-flanc, un second rôle à la punchline fatale, un méchant qui a soif de pouvoir… le tout dans un récit simple mais efficace, où l’on rigole beaucoup malgré les combats et les dangers. Bien écrit et rythmé, ce second tome rappelle fortement les récits familials qu’on pouvait lire à l’âge d’or de la bande dessinée. C'est à dire une lecture bon-enfant, mais que tous les membres de la famille prendront plaisir à découvrir. On retrouve également ce sentiment dans la splendide mise en images de De Thuin. Peuplée de personnages zoomorphiques et offrant des graphismes classiques de l’école franco-belge, cette série se veut tout simplement immersive et très plaisante. Une très bonne réussite ! On espère encore beaucoup d’aventures pour Waldor et les siens, tant l’univers riche et plein de fraîcheur nous promet encore de belles choses…
