L'histoire :
Méridian est en flammes. La cité médiévale-mutante a essuyé la colère de Phobos, en raison de son couronnement raté. Les WITCH ont en effet protégé la princesse Elyon en envoyant son double astral subir la félonie de son frère. Depuis, les sentinelles obscures de Phobos répandent la destruction, à la recherche de ces « rebelles ». Vathek aide alors les 5 WITCH et Elyon à se cacher dans les égouts de la ville. De cet endroit, la contre-attaque s’organise contre le tyran. Pendant ce temps, Phobos, en rage, convoque son lieutenant, l’infâme Cédric. Il a gardé la couronne, mais sans Elyon, ce joyau ne lui confère aucune puissance. Il la confie alors à Cédric et lui demande de lui ramener Elyon coûte que coûte. Mais auparavant, il transforme Cédric en un monstre titanesque et répugnant, dans la douleur. La pression s’intensifie encore sur le peuple de Méridian. Sous l’impulsion de Vathek, les rebelles noient une partie de la garde impériale sous un déluge d’eau. Elyon propose alors de servir de guide à ses amies dans les entrailles du palais, afin de stopper définitivement les exactions de son frère Phobos…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Devinez quoi : tout est bien qui finit bien, pour cet ultime épisode de la saison 1 de WITCH, qui ne se déroule quasiment pas dans le monde contemporain. En effet, ce n’est pas trahir la fin que d’avouer que les gentilles petites elfes WITCH terrassent le méchant Phobos et ses sbires, puis rétablissent la paix dans le monde parallèle de Méridian. En cadeau Bonux, au terme d’un déluge abrutissant de rayons lasers (Kwaaa, Fwooosh, Kzzz, Brooombl, et aussi Tunk, badoom, Sha Zash et Krrrrapoom) et d’une bataille finale interminable sans aucun intérêt, elles rencontrent même l’oracle et les sages qui président au monde de Kandrakar. Elles accèdent donc au monde parallèle « au-dessus » du monde parallèle qu’il régit… Nos cinq « drôles de dames » y reçoivent alors les félicitations de leur Charly. Cela dit, le public cible des fillettes de 6 à 12 ans sera trop jeune pour saisir cette référence, mais la résolution de toutes les problématiques se trouve parfaitement en phase avec leur attentes. Il était tout de même temps que ça se termine. Notamment graphiquement, les derniers opus auront montré des proportions et des traits de personnages très fluctuants, sous l’impulsion du turn-over du collectif d’auteurs en charge de les dessiner. Le découpage des pages n’aura pas non plus respecté les codes logiques de lecture, obligeant parfois à mettre des flèches noires pour indiquer l’ordre des cases.