L'histoire :
Après avoir renversé le prince Phobos et libéré les habitants de Méridian de son joug, la paix est revenue dans tous les pans de la réalité. Les cinq WITCH (Will, Irma, Taranee, Cornelia et Hay-Lin) retrouvent leur vie normale à Heatherfield… ou presque. Car Cornelia pleure la disparition de son amoureux Caleb, transformé à tout jamais en fleur bleue. Elle impute ce drame à ses amies, qu’elle ne veut plus voir. Irma tente bien de lui faire entendre raison, elle ne fait qu’envenimer plus encore la situation. Will essaie aussi de renouer le contact en offrant à son amie un petit chat… Cornelia le refuse. En outre, les relations entre Will et sa mère ne s’arrangent pas : cette dernière annonce qu’elle a décidé qu’elles allaient déménager à la fin de l’année scolaire. Will est catastrophée : cela signifierait la fin des gardiennes de Kandrakar ! Taranee connait elle aussi quelques tourments : elle se sent espionnée et retrouve différents messages inscrits dans son environnement proche : « Je sais qui tu es ! ». Mais le pire du pire, c’est que les pouvoirs magiques des petites WITCH connaissent des blocages, comme s’ils s’estompaient…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir édité la première saison de 12 épisodes au format BD traditionnel, les éditions Glénat s’attaquent logiquement à la seconde saison de cette série italienne à succès imaginée par Elisabetta Gnone. Les fans peuvent se réjouir car c’est loin d’être terminé : il existe à ce jour 8 saisons (98 épisodes) de cette série acidulée destinée à un public plutôt féminin âgé de 8 à 14 ans. Après le grand ménage de la fin de saison, nous retrouvons donc nos petites sorcières confrontées à plein de nouveaux problèmes : leur copine Cornélia tire la tronche ; la mère de Will lui promet de déménager ; Taranee est harcelée par des messages de menace ; et le pire : leurs pouvoirs magiques bloquent un peu aux entournures, ce qui les plonge souvent dans des situations inconfortables. Il faudra attendre la fin de ce premier opus pour en comprendre les raisons… qui relancent, de fait, une nouvelle problématique au long cours. Sur un scénario de Francesco Artibani, le pool de dessinateurs transalpins (3 crayonneurs, 2 encreurs) fait le job avec plus ou moins de réussite… C’est-à-dire que si le graphisme est toujours pétillant, rond et dynamique, le morcellement des tâches aboutit à des irrégularités de styles et de finitions. Néanmoins, cet aspect des choses sera totalement transparents pour les jeunes lectrices droguées aux aventures senti-menthe-à-l’eau-fantastiques de ces sorcières collégiennes très attachantes…