L'histoire :
Ce matin là, Will se réveille et se regarde avec effroi dans la glace : elle n’a plus de visage ! Elle panique un instant en essayant de se dessiner maladroitement des yeux et une bouche au crayon gras… lorsqu’elle se réveille : elle était en train de cauchemarder. Elle se prépare et avale un biscuit en hâte pour tout petit-déjeuner et file en vélo, car aujourd’hui c’est dimanche ! Elle a donc donné rendez-vous à ses amies pour une séances d’entrainement à leurs nouveaux pouvoirs paranormaux. Sur un terrain vague, Hay Lin qui maîtrise l’élément air arrive à soulever un gros bloc de béton. Cornélia, qui maîtrise la terre, parvient à le pulvériser à l’aide de racines. C’est bien gentil tout ça, mais ça les mène à quoi ? Elles savent qu’elles sont cinq « gardiennes de Kandrakar », qui est la barrière séparant le bien et le mal… mais bon, concrètement, ça ne leur dit pas grand-chose. Dur le ton de la plaisanterie, Irma émet alors un doute sur Mlle Rudolf qui serait potentiellement une créature de la zone obscure du non-lieu. Chiche : les autres proposent d’aller vérifier en pénétrant chez elle tandis qu’elle a cours…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Estampillé par les studios Disney, Witch poursuit son édition effrénée au rythme d’un tome par mois, à la manière d’un dessin animé, pour une (première ?) saison qui durera 12 épisodes. Le célèbre duo italien Barbara Canepa et Alessandro Barbucci est à l’origine de cette série, bien avant d’être connu pour Sky Doll et Monster allergy. Aujourd’hui, en réalité, c’est une autre équipe collective d’auteurs italiens qui se trouve aux manettes des aventures de nos 5 pétillantes sorcières lycéennes, néanmoins plus proches des petites fées. Tout est fait pour plaire à un public cible de fillettes âgées de 6 à 12 ans (en gros) : il y a des amourettes, des blagounettes, des petites rivalités bon-enfant, une grosse dose de répliques futiles et évitables, ainsi qu’un énhaurme mystère fantastique qui n’avance que très très peu, en guise de mission supérieure et ultime. Il s’agit en effet d’étaler équitablement les révélations sur 12 tomes… mais rassurez-vous, cela n’empêche pas de donner beaucoup de peps et d’action, sans qu’on ait besoin de se triturer les méninges pour comprendre : tout viendra à point à qui sait attendre. Le visuel est au diapason de la cible, avec une prédominance des petites héroïnes dessinées sur un style semi-réaliste manga-formé, un découpage dynamique et plein de lignes de fuite…