L'histoire :
Le désespoir est à son comble au sein du groupe de petites « witchs » de Heatherfield. En effet, leur copine Taranee a été capturée dans le monde parallèle de Meridian, alors que les 4 autres ados ont pu rejoindre leur vie normale. Pour la remplacer dans notre monde bien terre-à-terre, les 4 autres sorcières en herbe ont donc généré un double de sa personne à l’aide d’une goutte astrale. Et malgré leurs craintes, ni ses professeurs ni ses parents ne s’aperçoivent de la supercherie. Toutefois Cornelia en veut particulièrement à Will, qu’elle juge responsable de l’emprisonnement de Taranee. Et de toute façon, elles sont bien décidées à aller la délivrer ! Après une visite dans la maison de mademoiselle Rudolf, le pendentif que porte Will, le cœur de Kandrakar, leur indique l’emplacement de la prochaine porte à emprunter : les falaises du littoral ! Irma, Will, Cornelia et Hay Lin se donnent donc rendez-vous là-bas le soir venu. Et au cas où des problèmes les retiennent à Meridian, elles prennent soin auparavant de se générer des doubles astraux d’elles-mêmes. Seul hic : le double de Will n’a aucune mémoire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’image des 3 premiers opus, ce tome 4 de Witch déroule la dose standard des ingrédients narratifs propices à soulever l’enthousiasme du public cible : les fillettes, disons entre 6 et 12 ans. A savoir : un châssis composé d’évènements fantastiques en lien avec un monde parallèle, dont on ignore encore l’importance et la mécanique précises ; sur lequel viennent se greffer des contingences du quotidien (l’école, les devoirs, les enguirlandages de papa-maman), une pincée d’amourettes et donc une grosse louche de répliques futiles-légères-superfétatoires. Avouons-le : pour les papas de 38 balais, c’est passablement ennuyeux… Mais chez les fillettes, cette potion éditoriale fonctionne à plein ! D’autant que le dessin dynamique – et académique dans le style – est au diapason de la « mode » lolita-pepsi-normée. Seul effet secondaire inhérent à la formule : la posologie réclame de suivre le traitement jusqu’au terme des 12 tomes de la (première !) saison.