L'histoire :
L'hiver a étendu son manteau neigeux sur Heatherfield. Will Vandom continue de travailler dans la petite boutique de l'oncle de Matt (son amoureux !), où il n'y a pas grand monde qui passe par une météo pareille. Toutefois, ce jour-là, une femme sexy en diable pousse la porte et laisse un petit mot à Will pour Matt. Sur celui-ci, elle indique qu'elle a hâte de pouvoir « embrasser son petit chouchou »... Will est verte de jalousie et se met à chercher à se fringuer pareillement afin de rivaliser. Au même moment, Taranee poursuit sa petite idylle avec Nigel, tandis que Cornelia retrouve son vieux journal intime. Cette dernière a une bouffée de nostalgie en découvrant un petit mot sympa signé Elyon. Il y a encore quelques mois, elles étaient les meilleurs amies du monde... Comment en sont-elles devenues à se haïr à ce point ? Cornelia annonce donc à Will qu'elle veut retourner à Meridian, ce monde fabuleux parallèle et souterrain qu'elles protègent avec leurs pouvoirs de witch, pour comprendre les raisons de cette situation délétère. L'occasion se présente alors qu'elle se rend chez le bouquiniste : elle y trouve l'immonde Vathek, monté jusqu'ici pour récupérer des documents réclamés par un dénommé « Caleb ». Ce prénom provoque un vertige chez Cornelia... Elle se prépare néanmoins au combat, car Vathek est jusqu'alors un ennemi, se métamorphosant en witch. Mais Vathek ne semble pas belliqueux. Il affirme qu'il a changé et qu'il veut réinstaurer la paix à Meridian. Il invite même Cornelia à le suivre pour qu'elle contacte Elyon.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La couverture n'en fait pas mystère : ce septième épisode est placé sous le signe de l'amour. Il accentue en effet les idylles en cours et en fait naître une nouvelle. De quoi satisfaire pleinement le jeune public féminin romantique auquel la série s'adresse (en gros les fillettes de 6 à 12 ans). À Will et Matt, Taranee et Nigel, succède donc Cornelia et Caleb, mais cette fois dans le monde parallèle de Meridian, ce qui risque de générer quelques dilemmes par la suite. Calibré pour autant d'épisodes que de mois dans une année, afin de coller pleinement au concept de « saison 1 », le scénario prépare également la rédemption d'un maximum de personnages. N'oublions pas que cette série collective chapeautée par le collectif italien Gnone-Artibani-Turconi (Monster allergy) est aussi estampillée Disney. Ainsi Elyon la perfide et Vathek le gros moche redorent-ils leur blason, profitant de la révolte en la cité fantastique de Meridian Ce dernnier évènement s'inquiète vaguement de fournir une intrigue à la deuxième partie de ce septième épisode. Les jeunes lectrices ne tiendront toutefois pas rigueur de tous ces archétypes un peu bateau, emballées par la recette graphique sucrée-sucrée à base de l'équation magique manga + transalpin + Disney.