L'histoire :
Au collège Claude François, de nombreuses choses ont changées depuis que Jean Eudes est parti en Afrique. A son retour précipité, il constate immédiatement les nouveautés à l’instant où il passe le portail de l’établissement scolaire. Pris d’une envie d’être à la pointe de la technologie et de l’éducation, le proviseur a choisi de remplacer les professeurs par des robots et d’appliquer de nouvelles consignes : uniforme obligatoire, casier pourvu de serrure codée à 35 chiffres… Les surveillants sont d’anciens rugbymen néo-zélandais, les livres ont été remplacés par des clés USB et la cantine est maintenant automatisée ! De tels changements sont parfois mal vécus par des élèves et le système de permis à point en exaspère plus d’un. Pire : plutôt qu’une heure de colle, les récalcitrants sont envoyés dans une pièce où se trouvent de nombreuses consoles de jeu… sans aucune prise électrique pour les alimenter ! Pour les élèves de 3ème, un stage en entreprise est obligatoire et le proviseur motive les classes en promettant un voyage au Yapon aux trois meilleurs comptes-rendus. Or, si Jean Eudes fait parti des élus, ce n’est pas le cas d’Ecoline…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Déjà au scénario de l’excellente série comico-barbare Root, Téhem s’occupe également à plein temps de Zap collège. Du fait d’un père diplomate, son petit héros Jean Eudes et toute sa famille se retrouvent régulièrement dans des contrées plus ou moins exotiques. C’est ainsi qu’après quelques temps en Afrique, tout ce petit monde fait son retour en France et les changements sont nombreux. Le collège est devenu un établissement futuriste où porter son code-barres est une chose obligatoire ! En imaginant le collège du futur, l’auteur exploite son imagination débridée et grâce à un sens de l’humour irrésistible, il nous démontre qu’il faut mieux garder son professeur de chair plutôt qu’un enseignant d’acier. Le tome est à l’image des autres épisodes : assez rythmé, on ne s’ennuie pas un instant et on finit par s’attacher à cette petite troupe de collégiens. Les dessins sont soignés et plutôt réussi pour le genre. Zap collège n’est peut être pas aussi cador que Titeuf ou Kid Paddle, mais il mérite vraiment le détour.