L'histoire :
La cité de Triban est attaquée depuis quelques temps par des gargouilles, une fois la nuit tombée. Le responsable de l'administration, l'édyle Lasledas de Volhang, contacte Eckmül et sollicite l'aide d'un sage. C'est Zalondmäh qui est dépêché sur place et fait suivre aux jeunes de Triban une formation qui leur apprendra à utiliser la magie et donc à canaliser le flux de la cité qui donne vie aux gargouilles. L'entraînement est trop long et la cité a des chances de ne pas tenir le coup. Lasledas doit donc chercher de nouvelles solutions, le plus rapidement possible. Le barbare Nükhu débarque à son tour à Triban avec la ferme intention de se faire embaucher comme garde. Le jeune homme noie les nombreux refus en buvant son saoul dans une taverne. Il est repéré par des musiciens pour son sens du rythme et se voit même proposer de jouer des percussions dans le groupe. Si la musique a réchauffé le cœur des clients, l'arrivée de gargouilles risque de changer la donne...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours prompt à étoffer son univers troyen, le scénariste Arleston présente avec L'heure de la gargouille un récit se déroulant avant tous les autres issus des Légendes de Troy. Cette fois, l'auteur nous parle d'une menace assez différente de celle que l'on a vu jusqu'ici : les gargouilles. Car la problématique centrale découle lorsque la nuit tombe : les statues s'animent ! Arleston se sert cette fois du biais de la musique pour que son héros, Nükhu, un barbare pas aussi stupide que ce que l'on pourrait penser, puisse vaincre les monstres. Ce n'est pas forcément le récit du siècle, mais dans l'ensemble, le créateur de Lanfeust s'applique et cela se ressent à la lecture. Comble de joie, l'excellent Didier Cassegrain s'amuse à mettre joliment en scènes le bestiaire et les décors attendus. L'heure de la gargouille a les arguments pour plaire à tous ceux qui s'aventurent dans les terres dangereuses et redoutées de Troy...
