L'histoire :
Lanfeust, Swiip et Qäm ont repris connaissance au sein d’une station d’épuration appartenant aux Pathacelces. Les trois amis s’enfuient alors dans les énormes tuyauteries, pourchassés par les créatures métamorphes. Ces dernières finissent cependant par les attraper et les conduisent à Kalder, leur cité principale, afin de les y vendre. Lanfeust n’a désormais plus qu’une idée en tête : s’évader et partir dans le nord pour y trouver la bactérie Gawlax, seule capable d’éliminer les Pathacelces. Alors qu’ils sont en cellule, Swiip essaie de communiquer avec une version passée de lui-même. L’orgnobi espère ainsi sauver lui et ses amis d’une vie d’esclave. Les enchères démarrent enfin. Confiant, Swiip déchante très vite lorsqu’il se rend compte qu’un autre acheteur, bien plus riche, remporte la mise. Alors que c’est au tour de Qäm et de Lanfeust d’être mis en vente, tout est annulé. À l’extérieur, des vaisseaux meirrionnides attaquent les bases Pathacelces !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénariste Arleston a beau avoir lancé une jolie panoplie de séries parallèles aux aventures de Lanfeust, il ne semble pas souffrir d’un quelconque manque d’idées. Cela fait maintenant plusieurs tomes que l’auteur nous ravit avec des rebondissements nombreux et le plus souvent spectaculaires mais qui, s’ils sont souvent inspirés, sont peut être… trop nombreux, au point de trouver le récit un peu hyperactif parfois. Dans La chevauchée des bactéries, notre forgeron va enchaîner les situations périlleuses et les liens afin de retrouver son époque et éliminer le prince Delhuu. Les ingrédients sont toujours les mêmes : humour, jeunes femmes sexy et une bonne dose d’action. Si la profusion d’événements pourrait nuire au récit, il n’en reste pas moins très agréable à suivre. Suivre les péripéties de Lanfeust reste un régal si l’on apprécie la série. En plus, Didier Tarquin nous illumine les pupilles à coup de cases dynamiques et détaillées. Si l’on rajoute à cet album un cliffhanger aux allures de méga-accroche, vous conviendrez que si vous êtes sensibles au monde de Troy et à ses personnages, rien ne viendra gêner votre plaisir de lecture.