L'histoire :
Dans la province du Darshan, un pays du soleil levant de la planète Troy, un sacrifice rituel en l'honneur du culte de Nymethny a lieu. Le sacrifié n'est autre qu'un troll à la blanche fourrure. La prêtresse de cérémonie, Dame Meshanta, obtient de l'oracle l'identité des futures offrandes : deux petits trolls, un blanc et un roux. À Phalompe, Puitepée et Teträm viennent d'avoir des jumeaux, l'un blanc, Sekspÿs et l'autre roux, Erodrävelle. Alors qu'ils ont à présent 3 semaines, Gnondpom et Tyneth décident d'emmener les bébés trolls à la chasse aux pétaures. Seulement, ils finissent par oublier les plus petits sur le dos d'une des créatures ! De retour au village, ils avertissent Teträm qui foncent alors dans la campagne alentour la truffe en avant. Grâce à ses capacités olfactives hors normes, il remonte la piste mais constate que ses jumeaux ont été enlevés par des hommes, des mercenaires, et qu'ils ont pris un bateau pour une direction inconnue !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis le début de Trolls de Troy, Arleston et Jean-Louis Mourier ont l'art d'alterner les formules pour satisfaire leurs fans. Après plusieurs one-shots, les deux auteurs ont pris le parti de revenir à une aventure plus longue (58 pages !) et qui trouverait sa conclusion dans le tome suivant. Pour provoquer un peu de dépaysement, le cadre des péripéties de nos trolls préférés se situera cette fois-ci dans une région de Troy rappelant fortement les contrées asiatiques, et plus précisément la Chine ou le Japon. Arleston s'empare bien évidemment des clichés et autres éléments liés à ces cultures pour créer des jeux de mots et autres rebondissements drôlatiques. On notera aussi des allusions à d'autres classiques de la bande dessinée comme Astérix (et la fameuse scène du bateau pirate). Arleston remplit parfaitement son cahier des charges et voit celui de Jean-Louis Mourier réussi lui-aussi. Le dessinateur offre un niveau de détails très satisfaisant et ne souffre peut être que d'une seule chose : un encrage trop appuyé et des couleurs parfois trop sombres. Après quelques volets moins enthousiasmants, la série reprend du poil de la bête... Normal pour des trolls !