L'histoire :
Tout semble sourire pour Nino qui, depuis sa victoire contre les tueurs de Rackham, doit passer un test d'évaluation à la commanderie, le centre d'entraînement de l'Olympique de Marseille. Pourtant, depuis quelques jours, ses pensées ne se destinent plus uniquement au ballon rond, mais à une jeune fille, Hao Sien, la sœur de Kim. Alors que ses copains viennent le chercher, Nino a beaucoup de mal à se concentrer et par sa déconcentration, ils en viennent à perdre le match. Ils rentrent donc chez eux énervés, lorsque sur le chemin, une voiture s'arrête à leur niveau. A l'intérieur, une autre bande souhaite les défier. Cette fois, le cadre de la rencontre sera les caillols ! Avant de se rentrer, Nino passe au restaurant où travaille Hao Sien afin de lui parler. Mais la jeune fille refuse le dialogue prétextant ne pas avoir assez de temps. Le lendemain, un entraînement doit avoir lieu mais Nino s'interroge sur l'absence de Malik, oubliant qu'il est blessé depuis quelques jours déjà !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le football reste le sport numéro 1 des français, il est pourtant rare que des bandes dessinées prennent ce thème comme créneau. Cette pratique sportive populaire est néanmoins représentée à travers le manga Captain Tsubasa (plus connu dans notre contrée sous le nom d'Olive et Tom). Droit au but se présente alors sous la forme d’une série franco-belge, ayant pour club vedette celui de la cannebière. Estampillé des logos officiels, nous avons suivi dans le tome 1 le parcours d'un jeune garçon introverti, Nino, qui, grâce à sa passion pour l'équipe de l'OM et son talent à jouer au ballon, se voit offrir la possibilité d'intégrer le centre de formation phocéen. Après une mise en bouche assez gentillette, cette suite surprend très peu, entre tracas de cœur et parties de football. L’histoire ne se destine en fait qu'à un type de lectorat : le jeune fan de Marseille. En effet, les références au club sont suffisamment nombreuses pour éveiller de l'intérêt, mais les rebondissements grossiers ont bien du mal à faire passer la pilule. Ceci dit, les dessins sont un peu plus réussis dans ce second volet. On reconnaîtra même, à l'occasion, quelques joueurs vedettes comme Valbuena, Mandanda ou Rothen (le joueur parisien). D'autres sont passablement ratés, Mamadou Niang n'ayant pas été très gâté… Une suite classique, sans surprise et sans saveur ! Dommage…
