L'histoire :
Le général Satan : Quelque part en chine, Bernard et Barney finissent de charger le Cormoran pour un départ imminent. Toutefois, le Major Li de l’armée chinoise se voit dans l’obligation de réquisitionner le bateau de Bernard Prince. En effet, il oblige l’équipage à aller réapprovisionner en munition un fort militaire qui protège la région des pirates du général Satan…
Tonnerre sur Coronado : A bord du Cormoran, l’équipage s’active. Le bateau est soumis à une avarie moteur qui l’oblige à faire escale dans le port le plus proche. Bernard et Barney décide de faire route vers un port privé dans le pays de Coronado. Sur place, l’accueil est glacial. En effet, ils ne sont pas les bienvenues et les gardiens du port les reçoivent avec des fusils. Barney ne se laisse pas impressionner et prend les gardiens d’assaut…
La frontière de l’enfer : Le Cormoran accoste les quais de Lao-Todang après une traversée sans histoires depuis Manille. Bernard Prince se rend à la capitainerie pour les démarches administratives. Barney part faire la tourner des bars, tandis que Djinn surveille le bateau. Leur arrivée n’est pas passée inaperçue : des hommes semblent leur préparer un mauvais coup…
Aventure à Manhattan : Le Cormoran arrive dans le port de New York. A son bord, Bernard Prince, Barney et Djinn préparent le mouillage à côté d’un gros navire Boslavien. Bernard part régler les taxes portuaires accompagné de Djinn, tandis que Barney reste à bord. Sur le bateau boslavien, deux hommes remarquent la ressemblance de Barney avec leur patron, un riche boslavien du nom de Gerdelsohn…
L’oasis en flamme : Le Cormoran se trouve à Ahmalralkech. Djinn et Barney en profite pour faire des emplettes au souk. Bernard Prince, à bord du bateau, négocie avec Phergus Mac Pherson le transport de médicaments et de vivres dans une contrée désertique en guerre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions du Lombard rééditent enfin les aventures de Bernard Prince dans une intégrale rassemblant cinq histoires et deux petites historiettes. Pour compléter le tout, ce volume premier contient aussi un dossier documentaire illustré de photos superbes revenant sur la genèse de la série, à « l’âge d’or » où s’épanouirent de grands noms de la bande dessinée des années 60 et 70. Bernard Prince, personnage imaginé par Greg et dessiné par Hermann, est un parfait aventurier, ancien flic d’Interpol, plus humaniste que mercenaire : il préfère œuvrer pour une cause juste, plutôt que pécuniaire. A bord de son bateau le Cormoran, avec ses fidèles compagnons Djinn et Barney, ils se sortent de situations plus périlleuses les unes que les autres. Greg scénarise des histoires avec un vrai sens de l’action, de l’intrigue et de l’aventure. L’exotisme est présent à chaque page, car son héros voyage au gré du vent sur tous les océans. Chaque personnage, bien sûr, est doté d’un caractère propre donnant du sens à l’histoire. On y verrait même parfois un clin d’œil au capitaine Haddock dans les traits grognons et râleurs de Barney Jordan. Cela étant, ce qui fait le charme de cette série, c’est aussi le dessin d’Hermann qui signe là sa toute première bande dessinée. Sa maîtrise des personnages, des cadrages et des vues est déjà remarquable. Son style se met progressivement en place, une touche personnelle qu’il fera exploser avec la création de Jérémiah. On en redemande, tant l’univers de Bernard Prince reste prenant.
