L'histoire :
Bill Balantine a été emprisonné pour son implication dans les évènements d’Ibadan. A 3 jours de sa sortie, Miss Ylang-Ylang vient lui rendre visite dans la cour de la Prison et lui propose un job avec un juteux contrat à la clé. Elle recrute des soldats pour l’agence Wu, une société militaire privée qui vend ses services aux états. Ballantine accepte. De son côté, Bob Morane a été engagé par le gouvernement nigérian dans un rôle de bras droit du Président Oussman. Lors d’une mission de reconnaissance avec son secrétaire Victor dans le nord du Nigéria, il sont attaqués par un drone. Ils parviennent à s’échapper, mais Victor est blessé. Bob Morane parvient à le porter jusqu’à Zamosho, la cité créée par Monsieur Ming. Victor est pris en charge par les chirurgiens de l’hôpital high-tech de la ville. Tania Orloff gère les opérations. Tania Orloff est la nièce de Monsieur Ming. Elle se souvient quand elle était petite dans le village de Mèng Jhian Zhèn. Elle se remémore quand elle suivait les enseignements d’arts martiaux de Maître Feng. Elle se rappelle que son oncle l’avait incitée à devenir amie avec Liu Zhong, la fille d’un haut fonctionnaire venu de la grande ville, sans trop savoir pourquoi. Mais aujourd’hui, elle comprend les raisons de cette demande.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tome de la Renaissance de Bob Morane était emballant, le deuxième confirme tous les espoirs entrevus. Le trio Brunschwig-Ducoudray-Armand relève le défi haut la main et donne une nouvelle âme au héros légendaire. L’aventure est au rendez-vous avec son lot de rebondissements et d’action. La dimension socio-politique (la Françafrique, le numérique ou les enjeux du développement des pays africains) est également au casting. Monsieur Ming a créé la ville de Zamosho pour lutter contre le libéralisme galopant. Entré dans la cité, Bob Morane est considéré, malgré lui, comme un cheval de Troie. Tania Orloff, qui administre les lieux, va-t-elle lui sauver la mise ? Ducoudray et Brunschwig posent un récit palpitant qui fait mouche avec ses flashbacks utilisés à bon escient. Armand est aussi l’une grande satisfaction de ce diptyque. Tant par ses cadrages audacieux que par son trait enlevé, il montre qu’il n’a pas été choisi par hasard. Il a déjà tout d’un grand. La Renaissance de Bob Morane est en marche. Malheureusement, l’aventure pour les auteurs de ce néo-Bob Morane semble devoir s’arrêter ici, pour d’obscures raisons éditoriales. Pourtant, les ventes et la critique étaient plutôt bonnes. Dommage ! Nul doute que Bob Morane Renaissance renaîtra de ses cendres avec de nouveaux auteurs au casting.