L'histoire :
Ryan Ricks, le célèbre blanchisseur d’argent est de retour sur le territoire américain. L’agent spécial Larry B. Max de l’IRS (Internal Revenue Services : le fisc américain) est sur les dents. Expert en constitution de sociétés écrans et en mouvements financiers occultes, Ricks a pris un gros risque en revenant aux USA. La manœuvre est d’importance : racheter carrément un des plus colossaux cartels de la drogue, pour des centaines de millions de dollars. Cela lui assurera la maîtrise d’un des secteurs d’activité les plus prospères du territoire américain.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il est aussi rigolo qu’un piano à queue, Larry B. Max. Imaginez ce que pourrait donner le croisement entre un percepteur du Trésor public et Arnold Scharzenegger ! Pas un sourire de trop (pas de sourire du tout, en fait), il est une véritable machine à traquer et débusquer le gros gibier fraudeur de la finance internationale. Son temps libre, il le passe sur un numéro de téléphone rose avec une sensuelle inconnue. Les couleurs sont léchées, le trait de Vrancken précis et le scénario de Desberg calé au métronome. Tout se déroule sur une seule journée. Il résulte de tout cela un sentiment de rigueur (Narcocratie a été pré-publié dans le quotidien de l’économie Les Echos !). Ce second volet a pour but de démontrer la complexité de la finance internationale. Il met notamment en lumière le rôle joué parfois par l’argent sale dans les équilibres de certaines économies, entièrement dépendantes de mouvements de fonds occultes ou d’activités illicites. Il ne suffit pas toujours d’arrêter les méchants trafiquants comme dans la plupart des films hollywoodiens…