L'histoire :
Larry B. Max est en planque dans un 4x4 sur une plage de Californie. Il apprend à la radio le décès de l’ancien président d’une république asiatique, poursuivi pour détournements de fonds. Sur la plage, deux voitures procèdent à un échange de mallette. Larry entre alors en action. Commence alors une course poursuite en voiture, pour piéger l’homme de main d’un maire soupçonné de corruption. Un accident plus tard, Larry récupère sur le cadavre du fuyard une carte de visite de la Silicia Inc. Alors qu’il tente d’intercepter le maire à son domicile, il laisse s’échapper une tueuse professionnelle qui vient juste de « faire le ménage ». Quelques mois plus tard, s’ouvre le procès du colonel Stosky, poursuivi pour trafic d’armes illicite avec des gouvernements étrangers, dont celui du président défunt. Pour les besoins de son petit business, Stosky aurait eu recours à une société écran, du nom de... Silicia Inc.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Larry B. Max passionne toujours autant que la feuille d’impôt qu’il est censé récolter. Quelle idée de faire un héros avec un percepteur !? N’en déplaise, les spécialistes cautionnent la rigueur des informations. IR$ colle au plus juste des réalités politico-financières (le tome 4 a même été publié dans Les échos), elle demeure cependant entortillée et pénible à suivre. Côté récit, Stephen Desberg multiplie les fils de l’intrigue. Au lieu de donner du rythme, cette méthode embrouille un peu plus la narration générale, déjà très complexe (une société paravent sise dans un paradis fiscal a permis un trafic d’armes avec un ex-chef d’état assassiné). Les planches de Vrancken sont comme à l’accoutumé, d’une précision à faire pâlir un service fiscal. On tourne les pages sans trop pousser l’intellect. Toutefois, une page est en train de se tourner : Gloria, la fille du téléphone rose auquel Larry est accro, est agressée par la méchante fille de main de la Silicia. Il va falloir lui coller un contrôle.