L'histoire :
Comme à son habitude, Léonard imagine une nouvelle invention lumineuse pour réveiller son disciple. Il met au point une enseigne clignotante contenant les mots suivants : « Disciple debout ». Evidemment, cette enseigne posée dans la chambre de Basile ne peut que réussir à le réveiller. Il se lève donc bon pied (presque bon œil) afin de servir la science au travers de son génie de maître. Mais cette fois, ce n’est pas la science qui motive Léonard, mais l’amour. En effet, il explique à Basile son envie de déclarer sa flamme ardemment. Basile s’étonne et cherche les mots pour expliquer à son génie de maître qu’il a déjà une dulcinée au doux nom d’Euphalie. Cela en est trop pour Léonard qui, encore une fois, sort son tromblon pour en mettre un coup en pleine tête du disciple, histoire de lui remettre les idées en place. Il lui explique ensuite que sa flamme, ce n’est pas à lui qu’il va la déclarer mais à son amour de jeunesse, la belle Giovanna. Il l’emmène donc devant la maison de la belle, fille de boulanger et veuve depuis peu du banquier Lambrusco Fortunati. Basile s’étonne de voir son maître amoureux d’une femme aussi vieille. Encore une fois, c’en est trop pour Léonard, qui sort son tromblon et crible la tronche du disciple...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série culte Léonard poursuit son petit bonhomme de chemin en gardant tout son charme. Aux manettes du dessin, Turk et son trait humoristique impeccable, presque millimétré, ne bouge pas d’un pouce depuis le début. Il continue d’enluminer chacune des aventures de Léonard et de son disciple Basile. Au commande des histoires, désormais, Zidrou pond chaque fois de nouvelles inventions plus délirantes les unes que les autres, au grand dam du disciple qui souffre de chacune d’elle. En effet – et c’est là tout le génie de cette série – quoi qu’il arrive, quelle que soit l’invention, Basile va en prendre sévère dans les gencives. Usant et abusant inéluctablement des inventions de son maître, il teste, souffre et endure en essayant de garder sa motivation et sa bonne humeur intacte. Zidrou imagine ainsi de nouvelles histoires, s’inspirant du passé comme du présent pour introduire des inventions farfelues souvent inutiles, mais qui font rire tant son souffre-douleur en pâtit. Cette fois, l’amour va peut-être venir adoucir l’ambiance, mettre un bémol dans l'âpre rôle de cobaye du disciple et donner envie à Léonard de mettre son génie créatif de côté. À voir...