L'histoire :
Deux inspectrices de la Société Protectrice des Animaux se présentent chez Léonard, inventeur de son état. Une plainte a été déposée contre le savant : des rumeurs courent sur le fait qu’il testerait ses inventions sur des animaux vivants. Le génie s’offusque, il n’a jamais eu recours à la vivisection. Il propose aux deux inspectrices de se rendre dans son laboratoire. Dans un coin de son atelier, son disciple est en train de tester le nouveau modèle de chaise électrique écoresponsable fonctionnant aux énergies renouvelables. Electrocuté, s’agitant dans tous les sens, Basile ne peut s’exprimer. Pendant ce temps les deux inspectrices continuent leur visite, forcées de constater qu’aucun animal n'est maltraité. Elles repartent confuses, laissant Léonard à ses expérimentations et le disciple cramer sur cette nouvelle invention...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Léonard est un génie qui, de par cette nature, n’est jamais à court d’idées. Dans ce nouvel album, ce savant un peu fou a toujours une imagination débordante. Il va notamment créer la numérologie, les manèges, le somnifère à base d’huiles essentielles, le portique de sécurité, le blues jeans, la doudoune, le smartphone, la cabine d’essayage de poche, le futon et même le football féminin. Evidemment, Basile son disciple va encore être son souffre-douleur, c’est à se demander s’ils n’ont pas inventé le sado-masochisme en tout premier lieu à eux deux. Le lecteur pourra également satisfaire son plaisir sadique à voir Basile se faire cramer, trombloner, électrocuter ou déchiqueter. Pour notre plus grand plaisir, Basile renaît toujours de ses cendres et sans séquelles. Si Zidrou a apporté un peu de modernité à la série, la mécanique des gags demeure bien rôdée depuis plusieurs décennies. C’est un humour simple, efficace et toujours aussi divertissant. Le dessin gros nez de Turk est d’une régularité incroyable d’un album à l’autre : chapeau l’artiste !
