L'histoire :
Le schtroumpf bêta est vraiment trop idiot : il a mis un ski à l’envers et lorsqu’on lui fait remarquer, il demande lequel...
Quand le cosmoschtroumpf traverse le village schtroumpf dans sa tenue d’exploration spatiale, tout le monde croit qu’il a envie de reschtroumpfer sur la lune ; or, c’est tout simplement pour pouvoir gauler des noix sans risque…
Le schtroumpf bricoleur est tout fiérot car il vient d’inventer une machine à vapeur ! mais quand le schtroumpf à lunette lui demande ce qu’il compte schtroumpfer avec ça, il s’énerve : il va forcément schtroumpfer de la vapeur !
Le schtroumpf magicien propose son nouveau spectacle sur la place publique et notamment un numéro d’hypnose. Mais lorsqu’il demande un volontaire mais refuse le schtroumpf paresseux car avec lui, ça n’est vraiment pas du jeu…
Quand le schtroumpf cuisinier vient demander sa raquette de tennis au schtroumpf sportif, ce dernier se plie de bonne grâce à sa requête. Il ignore qu’il n’y a rien de mieux que ce type de tamis pour égoutter les pâtes…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme chaque été depuis 2 ans, voici le nouveau recueil de Blagues Schtroumpf. Or ce troisième opus (sur 5 de prévus, apparemment) n’est pas vraiment le plus percutant. On a beau retourner certaines des 120 « blagues » ici réunies dans tous les sens, s’imaginer les lire à différents âges, on trouve de plus en plus de chutes plates comme des limandes, d’encéphalogramme zygomatique atone. De même, les gags ont tendance à tourner toujours avec les mêmes protagonistes (merci le schtroumpf bêta). L’exercice du gag en 3 ou 4 cases – d’autant plus lorsqu’il s’agit de rester grand public et/ou consensuel – est extrêmement difficile et le studio Peyo le prouve en tombant dans une fadeur globale relativement décevante. Le dessin est certes toujours réalisé avec professionnalisme, on remarque tout de même également de (très) légères sautes de proportions ou de style… Comme si les nombreux dessinateurs qui ont du intervenir sur ces strips ne s’était pas inspiré du même gabarit standard de Schtroumpf (au fil des albums originaux, la tronche-type schtroumpf a sensiblement évolué). Non, vraiment, si on aime toujours les petits lutins bleus, on les préfère au sein de longues aventures, d’une cohérence globale plus pertinente (le dernier Schtroumpf les bains d’avril 2009 est plutôt pas mal).