L'histoire :
Thorgal retrouve son fils sur la plage, alors qu'il est en train de dessiner d'étranges symboles. Il lui demande ce que ces signes signifient pour lui. Mais Jolan répond seulement que cela lui vient tout seul dans sa tête. Jolan est à un âge ou de nombreuses questions se posent à lui. Notamment, celle des origines de ses parents. Thorgal raccompagne son fils jusqu'à son petit bateau, avec lequel il doit aller sur le continent pour se réapprovisionner. Aaricia et Jolan vont rester seuls quelques jours sur l'île. Peu après le départ de Thorgal, Jolan demande à sa mère pourquoi il n'a pas de frère ou de sœur, comme les autres enfants. Elle se sent donc obligée de lui expliquer les raisons particulières de cette situation. Le lendemain, Aaricia cherche Jolan. Celui-ci pêche seul sur la plage. Elle découvre alors qu'il porte un nouveau bracelet. Jolan lui explique que c'est son ami Alinoë qui lui a donné...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans cet épisode de cette saga de fantasy viking culte, Jean Van Hamme reprend la suite chronologique des aventures de Thorgal, Aaricia et Jolan. Après la Chute de Brek Zarith, le couple de héros parents ont remarqué que leur fiston Jolan n'était pas tout à fait un enfant comme les autres. C'est ce point qui intéresse cetet fois Van Hamme, qui développe alors une histoire sans Thorgal. Ici, Jolan et Aaricia seront donc les deux acteurs principaux. Car il apparaît soudain un enfant étrange, aux cheveux verts, qui ne parle pas. Alinoë, c'est ainsi que le nomme Jolan, devient son seul ami. Aaricia va comprendre le lien particulier qui le lie à son fils, ainsi que le comportement rebelle qu'il développe vis à vis d'elle. On a donc ici affaire à d'étranges pouvoirs psychiques que Jolan développe au fur et à mesure de sa croissance. Par ce biais, Van Hamme prépare subtilement les évènements des épisodes à venir. Ici, Jolan encore petit, va comprendre que son don étrange peut engendrer de terribles choses. Or il ne peut pas vraiment les contrôler, une fois qu'il sont déclenchés. Le dessin virtuose de Grzegorz Rosinski reste sur son rythme de croisière, avec une couverture encore une fois terriblement alléchante.