L'histoire :
Après avoir été vendu comme esclave, la famille de Thorgal est encore dispersée. D’un coté, le célèbre guerrier est engagé pour participer à un tournoi prestigieux où son adresse et son talent lui apportent la victoire. En guise de remerciement, son partenaire, un prince cruel et vaniteux, l’empoisonne car il ne supporte pas que son succès soit du à ce barbare. Thorgal est alors abandonné, mourrant sur un îlot désert. Mais il disparaît mystérieusement quelques jours plus tard. Pendant ce temps, Aaricia sa femme, son fils Jolan et sa fille Louve, sont devenus la propriété de l’héritier de l’empire. Leur obstination à vouloir s’enfuir leur vaut d’être finalement déportés dans les mines de l’enfer, une prison où périssent d’épuisement tous les condamnés à mort de l’empire. A l’entrée du camp, Aaricia est séparé de sa fille. C’est le moment choisi par Kriss de Valnor pour refaire son apparition ! Elle aussi est prisonnière, mais sa débrouillardise légendaire lui vaut d’avoir réussi à intégrer l’équipe des bourreaux. La nuit venue, elle propose à la famille de Thorgal de s’enfuir avec elle, grâce aux pouvoirs de Jolan…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voila une série mythique! Thorgal est né en janvier 1980, sous la plume et le pinceau de ses auteurs d’aujourd’hui, et connaît un succès encore jamais démenti. La quête de ce héros intrépide et courageux est celle d’un bonheur familial qui lui est refusé depuis 25 ans par son scénariste, Jean Van Hamme. Dans ce nouvel opus, la réapparition de Kriss de Valnor est évidemment sur toutes les lèvres. La belle est plus diabolique et manipulatrice que jamais, soit tout le contraire d’Aaricia la pure. Thorgal, laissé pour mort à la fin du dernier tome, parait désespérément increvable, au grand dam de ses ennemis ! La joie que l’on éprouve à retrouver Kriss et ses mauvaises manières d’amazone est cependant atténuée par une scène de nu lascive, qui n’a clairement pas sa place dans la série, entre elle et la femme du barbare. Certaines répliques semblent également tout droit sorties de l’imagination d’un mauvais dialoguiste hollywoodien. « Je suis Kriss de Valnor et aujourd’hui, j’entre dans la légende ! » lance la guerrière pour se donner du courage. De son coté, Gregorz Rosinski a brillamment changé de style graphique dans ses derniers albums, Western et La vengeance du Comte Skarbek. Peut-être que le retour à ses techniques précédentes le fatigue plus qu’il ne l’avoue, car certaines cases semblent franchement bâclées. Malgré ces défauts, le plaisir de lecture reste intense. De plus, l’album livre une nouvelle information propre à changer une nouvelle fois le destin difficile de la famille Thorgal, pour toujours...