L'histoire :
Un convoi vient d'être attaqué pars des brigands de grand-chemin. Seule une petite fille en réchappe et se cache dans le bois. Soudain, un ours arrive, attiré par les cadavres humains. Il sent la jeune fille et tente de l'attraper. Heureusement, Thorgal n'est pas loin et met l'ours en fuite. Il n'a pas le temps de parler à la jeune fille qu'elle se sauve. Thorgal poursuit son chemin et arrive sur les terres cultivées d'un paysan, à qui il demande l'hospitalité pour la nuit. Le paysan lui donne à manger et le fait coucher dans son étable. Au petit matin, Thorgal se réveille sous les lances de soldats qui viennent l'arrêter. Le paysan vient de le dénoncer auprès des hommes du seigneur Orgoff. Celui-ci a en effet besoin de main d'œuvre pour bâtir sa forteresse. Il fait donc capturer tous les hommes qui s'opposent à son autorité. Thorgal se retrouve enchaîné avec un autre homme et doit travailler à la construction du château. Le soir venu, tous les esclaves sont enfermés dans des cages souterraines. Thorgal glane des informations auprès de son compagnon d'infortune, afin de savoir qui est vraiment ce mystérieux seigneur Orgoff...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Album transitoire, c'est le mot. Thorgal poursuit son aventure, mais cette fois le scénariste Jean Van Hamme le plonge dans un traquenard 100% humain. On quitte la magie des dieux et des démons, pour se retrouver à nouveau face à une problématique liée aux origines de Thorgal. On assiste pour cela au (premier) retour de Kriss de Valnor, revenue du pays Qâ on ne sait comment. A cause de sa nature cupide, elle en a rapporté un objet hors du temps, qui perturbe l'équilibre des forces. Thorgal devient encore une fois le vecteur de cette aventure. Pour s'en sortir, il devra neutraliser les forces du mal en présence. La réintroduction de Kriss de Valnor est habile et permet à Van Hamme de jouer à nouveau sur l'ambivalence du personnage, pour plusieurs épisodes à venir. Cette transition présage d'une grande aventure en perspective... L'action rythme certes l'histoire, mais on est loin de l'originalité des albums prédécesseurs. Le dessin de Grzegorz Rosinski n'en est pas moins réussi, comme à son habitude depuis le début de la série...