L'histoire :
Après son épreuve au pays des géants, Thorgal trouve refuge momentanément dans la forteresse de Brek Zarith afin de reprendre des forces. Il songe profondément aux erreurs qu'il a commises et décide de retourner vivre sur son île auprès de sa femme et de ses enfants. Il embarque à bord d'une barque avec de l'eau et des provisions pour dix jours, ainsi qu'une somme d'argent que lui donne son ami Galathorn. Au même moment, Aaricia et Jolan partent eux aussi à bord de leur barque, afin de rendre visite à Sardaz l'écorché. En mer, la barque de Thorgal croise celle d'Aaricia sans pour autant qu'ils parviennent à se voir. Le lendemain, un bateau rattrape la barque de Thorgal et l'aborde. Il s'agit des hommes de la princesse Syrane. Ils sont là pour saccager sa barque et faire croire à son naufrage. Heureusement, Thorgal réagit et parvient à se défaire de ses brigands. Aaricia et Jolan, quand à eux, arrivent à destination et retrouvent Sardaz dans son repère pour lui faire une proposition...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet épisode se place sous le signe des retrouvailles ou plutôt celui des règlements de compte entre Aaricia et Thorgal. Le destin va-t-il, cette fois, permette à notre héros de retrouver son épouse et ses enfants sans que rien ni personne ne viennent tout perturber ? Jean Van Hamme pousse le suspens jusqu'au bout, avec un jeu du chat et de la souris entre Thorgal et Aaricia. Un suspens qui dure quelques pages et s'accroît encore avec l'ultime épreuve qu'affronte Thorgal : celle de la cage. Il semble en effet qu'Aaricia soit quelque peu rancunière et prudente avant d'accueillir comme il se doit son mari. Elle préfère donc le laisser ruminer quelques temps dans une cage près de leur maison. Van Hamme pousse le bouchon plus loin en compliquant plus encore ce pitch. En effet, Sardaz l'écorché vient mettre son nez dans leurs affaires, ce qui joue un rôle certain dans les retrouvailles de Thorgal et sa famille. Tout ce méli-mélo contribue à faire de cet album une bonne aventure de Thorgal, avec de nombreux rebondissements. Grzegorz Rosinski illustre quant à lui somptueusement l'affaire et réussit encore une fois sa couverture, superbe et très explicite.