L'histoire :
Thorgal et sa famille sont devenus une marchandise pour un marchand d’esclaves. Vaguement négocié 30 pièces d’argent, Thorgal doit servir de cible d’entraînement au tir à l’arc pour de jeunes nobles. Lâché sur une presqu’île escarpée en compagnie d’autres esclaves, notre héros retourne pourtant la situation à son avantage et parvient à mettre (provisoirement) sa famille au service du gouverneur romain de la province.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le barbare, c’est Thorgal. Il reste pourtant (comme d’hab’) l’un des seuls personnages à faire preuve d’une humanité anachronique à cette époque primitive et brutale. Ze Héros avec un grand H : intelligent, humain, droit, sage et pour couronner le tout, il est d’une précision diabolique au tir à l’arc, à faire blêmir Robin des bois. A part un petit agacement éprouvé à la lecture des 27e aventures d’un monstre de vertu, on profite une nouvelle fois de la patte de Jean Van Hamme (Largo Winch, XIII, Les maîtres de l’orge, Wayne Shelton...) qui sait distiller le rythme et les éléments indispensables à une bonne BD. Le dessin de Rosinski (Le grand pouvoir du Chninkel, Complainte des landes perdues, Western), sans être au top de sa forme (couverture mise à part), ne rompt pas avec les albums précédents. Cet opus est encore une histoire indépendante qui vient loucher, pour le meilleur et pour le pire, du côté des archers, l’un des meilleurs tomes de la série. Pour le reste, le scénario n’apporte pas de nouveaux éléments à la quête de Thorgal et de sa famille. Sauf que, vous savez quoi ? Thorgal meurt à la fin ! Nooon ? Et ben si. Vous pariez combien qu’il ressuscite au début du prochain tome ?