L'histoire :
Sur Terra 2014, le Benthacodon continue d'étendre sa puissance. Il décide maintenant de répandre le virus dans tous les coins de l'univers et de détruire en même temps les centaines de technos qui ont trouvé refuge sur Technogea. Pendant ce temps, John Difool et El Elohim ont pris la fuite. A bord de leur vaisseau, ils arrivent en vue de l'astéroïde de la Tortue. Un repère de pirates de l'espace ou Looz de Garra est censée avoir trouvé refuge. En pénétrant dans la base, ils découvrent un amas de ruines, alors que jadis, l'île était couverte de palais. Ils commencent l'exploration de la cité afin de comprendre ce qui s'est passé. Les 30 000 vaisseaux ainsi que les 100 000 pirates vivant ici se sont visiblement volatilisés. Soudain, ils sont attaqués par une petite bande de pirates affamés de chair fraîche. Après quelques frictions, un des Difool parvient à les neutraliser, grâce à l'intervention de Deepo. Ils font alors la connaissance du lieutenant Olaf, un des pirates survivant du capitaine Kaimann. Grâce aux images vidéo, il leur montre le cataclysme qui a causé leur perte...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A contrario du premier tome, dans ce tome 2 du second cycle de l'Incal imaginé par Alessandro Jodorosky, ce n'est plus Moebius qui est aux dessins. En effet, le génialissime dessinateur, malgré le succès du premier cycle de l'Incal, ne souhaitera pas dessiner ce fameux tome portant le titre de Final Incal. Des années plus tard, Jodorowsky s'y remet donc, avec Landrönn au dessin, et il recommence son histoire à ses débuts. Ce second cycle s'appelra alors Final Incal. Pour offrir aux lecteurs et collectionneurs de Après l'incal les deux versions possibles, les Humanos éditent aujourd'hui le tome 2 de Après Incal qui rassemble les planches supplémentaires de Final Incal tome 1 et l'intégralité de son tome 2 (vous suivez ?). En clair et pour simplifier, le tome 2 de Final Incal et le tome 2 de Après Incal sont quasi identiques et dessinés par Landrönn. A noter aussi que le style graphique utilisé par le dessinateur Landrönn se montre bien différent de celui utilisé par Moebius. Le découpage, ainsi que la mise en scène, demeurent très classiques. Les planches sont quadrillées sans débordement de dessin hors cases ou de case sur une planche complète. On se frotte au final à un scénario plus conventionnel de science-fiction, moins original que dans le premier cycle...
