L'histoire :
A leur réveil, le mime Pietrolino et ses amis découvrent avec stupeur qu’un cirque s’est installé dans la même plaine qu’eux. Une colombe posée sur ses épaules, le mime doit affronter le directeur du cirque, un décret en main, stipulant que seul leur cirque a le droit de rester en ces lieux. La situation commence à dégénérer… Pour calmer le jeu, un trapéziste demande à Alma si elle veut participer à un exercice de voltige avec lui. La jeune femme accepte et se lance sur un trapèze. Rapidement, une alchimie se crée entre les deux acrobates, qui montrent au directeur un numéro particulièrement réussi et rentable ! Ce dernier engage Alma sur le champ ! La larme à l’œil, Pietrolino est alors invité à assister à la représentation le même soir. Cependant, alors que le spectacle est commencé, en coulisses, Oscar, le dresseur de colombes fait un malaise cardiaque et s’effondre, mort. Le mime improvise alors un numéro de clown qui s’attire les joies et les vivats de la foule. Ceci est le début de la reconnaissance pour Pietrolino…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il arrive parfois qu’avec les meilleures attentions du monde, on ne réussit pas parfaitement l’objectif qu’on s’était fixé. Pietrolino est une série subissant de plein fouet cet adage. Si les planches d’Olivier G. Boiscommun sont réussies, le scénario d’un vieux routier de la profession, Alessandro Jodorowski, manque clairement d’ambition. Le premier volet avait su se révéler touchant ; il profitait du contexte d’une époque pour nous montrer un personnage au destin brisé, mais cette suite s’avère assez creuse. Les rebondissements sont archi prévisibles, les personnages caricaturaux. On note notamment le retour totalement inutile de Colombella (sur 3 pages) et une conclusion que certains trouveront poétique, d’autres carrément niaise et ratée. Ce second volet ne nous emballe pas vraiment et l’on attendait bien mieux du scénariste, qui destinait ce diptyque comme un hommage non avoué à l’un de ses amis, le Mime Marceau. Une série moyenne, en définitive, qui malgré ses auteurs prestigieux ne devrait pas rester dans les esprits. Dommage…