L'histoire :
En 2029, la terre se remet peu à peu de sa guerre contre les envahisseurs extra-terrestres. Pour en venir à bout, le Pentagone a mis en application en 2016 des expériences génétiques monstrueuses sur des adolescents baptisés Trigs. Truffés de nanotechnologies intégrées à leur métabolisme, les trigs ont dès lors acquis des facultés étonnantes, telle celle d’Arès qui peut faire exploser les individus rien qu’en les touchant. Aujourd’hui, si les Trigs sont toujours considérés comme des héros, ils n’ont plus grande utilité. Dans cet état appelé Amfed remplaçant les anciens USA, Arès a besoin de raconter toute cette histoire dans un livre. Mais après en avoir parlé à un ancien compagnon d’armes, ce dernier explose ! Immédiatement, les services secrets de l’Amfed se mettent à rechercher Arès pour meurtre. En fuite, Arès tente de convaincre ses anciens amis qu’il n’y est pour rien dans la série de meurtres qui touche les anciens membres du programme Trigger…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La couverture de cette nouvelle série est à l’image du dessin de Mark Vigouroux : épouvantable ! Les proportions des personnages sont douteuses, leurs traits approximatifs, le dessin en général est épais et empâté, les décors sont souvent minimalistes, voire absents et remplacés par des aplats gris ou marronnasses… Pour remplir l’espace, les bulles sont énormes, avec du texte ridiculement petit au milieu ! Ajoutez à cela une colorisation informatique immonde, en total décalage avec le style de dessin… Bref, les choix graphiques sont particulièrement peu engageants. Ajoutez encore des dialogues qui ne brillent guère, une narration et une mise en scène apathiques… Ce premier tome serait complètement loupé si le synopsis de départ n’était aussi prometteur. Car en dépit de ces défauts, le scénario de James Hudnall demeure intéressant et fourmillant de bonnes idées. Tel cet essaim de nanobots qui poursuit coûte que coûte sa cible, et l’astuce que trouve le héros pour s’en débarrasser ; ou encore les stations spatiales attachées à « des pavillons célestes ». C’est bien maigre. Comme le fait judicieusement remarquer une réplique : « On dirait de la science-fiction, mais… »