L'histoire :
Cette intégrale regroupe les tomes 13, 14, 15, 16 de la série Caroline Baldwin :
La nuit du grand marcheur : Caroline Baldwin reçoit un paquet adressé à Robert Louis, son grand-père disparu. À l'intérieur, elle découvre un ouvrage, Une Nation en sursis, 50 ans chez les Inuits. Intriguée, la détective part dans le Grand Nord pour en savoir plus...
Free Tibet : Roxane Leduc fait part à Caroline Baldwin de son projet d'aller planter au sommet de l'Everest un drapeau Tibétain, le jour de l'arrivée de la flamme olympique chinoise. La détective essaie de la dissuader tant bien que mal …
L'ombre de la chouette : Dans un bois proche de New-York, un cadavre est retrouvé. Dans la poche de sa veste, se trouve une carte de visite au nom de Caroline Baldwin et un post-it sur lequel est écrit « conspiration ».…
La conjuration de bohème : Caroline échappe à une tentative d'assassinat grâce à trois tueurs en embuscade. En possession d'un billet d'un dollar, annoté de messages d'alerte contre les « bohémiens », elle apprend de la bouche de l'inspecteur Philips qu'elle est recherchée pour une tentative de complot...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Reculer pour mieux sauter ! Tel pourrait être l'adage de la réédition en intégrale de Caroline Baldwin, qui cachait un mystère (on pouvait s'en douter quand même !) : le come-back de Caroline Baldwin. Mais revenons à cette belle intégrale, quatrième du nom, qui marque une époque mouvementée pour l'auteur. A l'époque (2006), il reprend la série Lefranc avec le Maître de l'atome. Parti pour n'en faire qu'un, en guise d'hommage, il enchaîna dans la foulée avec un autre en suivant, Londres en péril, face au succès commercial sans précédent (100 000 albums vendus !). Cela l'oblige à mettre entre parenthèses les aventures de Caroline Baldwin. C'est une période compliquée aussi au niveau de sa santé oculaire, avec des troubles de la vue non opérables. Il lui faudra une longue adaptation pour trouver la solution la plus durable, car son cerveau déforme ce que ses yeux voient ! Passés ces désagréments, il reprend du poil de la bête et enchaîne les albums, dans la lignée qualitative des précédents. Les scénarios sont fouillés avec des références au difficile avenir du peuple inuit ou à la perspective des JO de Pékin. Côté dessin, Taymans propose une ligne claire dynamique avec un soin particulier apporté aux décors et aux ambiances. On en redemande. Ça tombe bien, Narco-Tango vient de sortir !