L'histoire :
Los Angeles. Deux gangs se sont donné rendez-vous dans une ruelle pour régler un contentieux. Le clan des japs sort un sac qui contient environ 500 000 $. A ce moment, un fourgon noir surgit et perturbe la petite fête. Des hommes en armes portant des masques des Simpson braquent le groupe et embarquent le fric. Ils tuent, au passage, l’un des hommes du clan des Latinos de Santiago. Quelques instant plus tard, les braqueurs se mettent en sécurité et examinent le contenu du sac. L’opération a réussi ! Le chef des braqueurs n’est autre qu’un flic du nom de Hatch. Grâce à un informateur véreux du nom de Dino, il a mis en place ce braquage avec des collègues flics qui n’ont pas froid aux yeux. Au même moment, Dino a rendez-vous dans un fast-food avec un russe nommé Ouliagov. Celui-ci a une affaire à lui proposer, contre une forte somme d’argent. Le job consiste à transporter une mallette dans une chambre d’hôtel de Las Vegas, le Caesars Palace. Ailleurs, Chastity, une chasseuse de prime, travaille pour l’agence Eightball Hunter. Elle doit récupérer un homme au nom de Waldo Doreman. L’accueil de ce dernier se fait de façon plutôt musclée, mais Charity finit par réussir à neutraliser le bonhomme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce premier album, les éditions Paquet lancent un nouveau concept de bande dessinée interactive. En effet, au terme de ce premier tome, ce sont les lecteurs qui vont décider de la suite et de la fin de cette histoire prévue en diptyque. Le principe est simple : les lecteurs désirant participer au projet doivent se rendre sur le site Internet de l’éditeur et donner leur version du dénouement (clôture des avis en août 2010). Au générique de ce projet original, on retrouve Michel Koeniguer au scénario et Damien Callixte au dessin. L’histoire se déroule à Los Angeles et les des personnages ont les traits de vrais acteurs américains. On croise entre autre Schwarzy, De Vito, Vin Diesel… et même les frères Bogdanov ! Le dessin réaliste reste tout de même très rigide, aussi bien dans les traits des personnages (ce qui est gênant…) que dans les décors (ce qui l’est logiquement moins). Ces carences en fluidité ralentissent l’effet de l’action mise en place par le scénario. L’originalité n’est pas non plus vraiment au rendez-vous, dans la mesure où la plupart des scènes sont des clichés tirés des films et feuilletons made in US. La suite dira si les lecteurs ont adhéré au principe du jeu-scénario… et surtout si la conclusion imaginée s’en tire avec les honneurs !