L'histoire :
Le département de police de Los Angeles interroge le policier Mac Lean afin de lui tirer les vers du nez sur un certain Dino Laurentii. Il semble pourtant qu’il ne soit pas mêlé à l’affaire des flics ripoux sur laquelle enquête madame le procureur générale Rafferty. Pendant ce temps, dans sa mustang au milieu du désert, Chastity ramène Dino Laurentii et sa fiancée à L.A. Au même moment, une autre voiture prend le même chemin avec, à son bord, les frères Igor et Grishka, ainsi qu'un certain truand de la mafia russe. Il court, lui aussi, après Dino et le fric volé. En chemin, ils ont une altercation avec un policier. Le truand tue le flic et profite de l’occasion pour descendre les frères Bogda et ainsi piquer leur caisse. A Las Vega, Santiago s’associe avec les hommes de main de la mafia japonaise pour mettre la main sur Dino Laurentii. En route, il profite d’une halte pour se débarrasser des trois japonais. De son côté, Chaz fait une halte dans une station-service afin que Dino puisse satisfaire un besoin naturel...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin d'une histoire façon film d'action hollywoodien à grand spectacle, dont le scénario est imaginé par le public lui-même. Les éditions Paquet, on le rappelle, réalisent avec ce diptyque la première bande-dessinée interactive. Le principe est simple : les lecteurs désirant participer à ce projet devaient se rendre sur le site internet de l’auteur afin de participer au dénouement de l’histoire. Un dénouement plutôt original dans lequel l’héroïne Chastity, la chasseuse de prime, se trouve complètement impliquée. La voilà mêlée à une course-poursuite entre truands et flics corrompus, qui filent le train d'un homme Dino Laurentii et de son magot. Les amateurs de cinéma américain seront servis : les personnages sont librement inspirés d’acteurs et de personnalités connues. A chacun de bien observer les mises en scènes afin d’y déceler une célébrité dans le coin d’un case. Le dessin de Callixte reste néanmoins très rigide et statique, même lors des scènes d’actions. Les postures des personnages semblent parfois figés, trop recopiés, la fluidité n’est pas vraiment au rendez-vous. La conclusion n’est pas transcendante voire même carrément tirée par les cheveux. Les fans de cinéma hollywoodien se retrouveront peut-être dans ce (premier ?) concept de BD interactive, les fans de BD un peu moins...