L'histoire :
Dans les bureaux de France-Enquêtes, Pierre Garry, le rédacteur en chef du journal, présente à Jacques Gipar, Vladimir Ouliakoff, le rédac-chef du journal l’Echo de la Taïga. Ce journal s'adresse à la communauté russe française. Or, depuis quelques jours, la fille d’Ouliakoff, Irina, vient d’être enlevée. Ouliakoff souhaite avant tout que la police française n’intervienne pas dans les affaires entre russes. C’est pourquoi il demande à Jacques de mener l’enquête en toute discrétion ; et si possible de retrouver sa fille rapidement. Jacques requiert l’aide de son ami Petit-Breton, afin qu’il infiltre le parti communiste. Le lendemain, Jacques prend un taxi conduit par un russe blanc afin de lui poser quelques questions sur le milieu russe de Paris. Le chauffeur lui indique le cabaret Odessa, près de l’Etoile. Jacques se rend là-bas afin de passer la soirée en compagnie de son collègue Petit-Breton. Sur place, ils font la connaissance de Tatiana, qui va leur en apprendre un peu plus sur les coutumes russes. En sortant du cabaret, une voiture noire les prend pour cible et on leur tire dessus ! S’ensuit alors une course-poursuite en plein Paris…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le journaliste-enquêteur Jacques Gipar, toujours animé par Thierry Dubois et Jean-Luc Delvaux, se retrouve cette fois aux prises avec des membres de la communauté russe parisienne. Cette série de la collection Calandre imaginée par les auteurs dans le Paris des années 50 est fidèle à son principe. On suit ici une aventure de Jacques Gipar et accessoirement quelques automobiles célèbres de l’époque sont mises en avant, de belle façon pour enjoliver l’aventure. A chaque fin d’album, une carte des lieux rappelle le périple effectué par Gipar ainsi que des fiches techniques mettant en valeur les automobiles utilisées. Cette fois, les auteurs envoient leur journaliste-enquêteur rôder dans la communauté russe afin de retrouver une jeune fille enlevée. Le héros va mettre les pieds dans un panier de crabes où se mêlent communistes, russes blancs et membres du KGB. Le récit est bien rythmé, moult rebondissements mettent le héros dans des situations compliquées qui se terminent souvent par une poursuite en voitures. Le dessin de Jean-Luc Delvaux, fluide et dynamique, colle au style du récit. Evidemment, un soin particulier est apporté à la représentation des automobiles qui sont aisément reconnaissables. Or cette fois, le récit ne se termine pas à la fin de l’album : la suite sur le prochain tome conclura cette affaire au cœur de la communauté russe.