L'histoire :
Dans le bureau du rédacteur en chef de France Enquêtes, Pierre Garry, c’est l’effervescence. Petit-Breton, Tatiana et Sophie n’ont pas de nouvelles de Jacques Gipar depuis trois semaines. Ils sont tous inquiets de ce qui a pu lui arriver. Petit-Breton et les filles décident de se rendre à l’appartement de Gipar pour voir s'il est passé entre temps. Dans la rue, à l’approche de l’immeuble, Petit-Breton aperçoit quelqu’un dans l’appartement de Jacques. Ils montent tous ensemble à l’étage puis frappent à la porte. C’est malheureusement Yvette, une de ses amies inquiète, qui ouvre. Elle n’a pas non plus de nouvelles de lui et tous se demandent vraiment où il est passé. Peu après, ils se retrouvent ensemble pour prendre un verre. Petit-Breton revient sur sa visite à l’appartement. Un détail lui a sauté aux yeux : la valise de Jacques n’est plus sur son armoire. Il en déduit qu’il est parti volontairement. La seule piste qu’ils ont maintenant, c’est celle d’Igor. Petit-Breton demande a Tatiana si elle connait un peu les habitudes de ce lascar. Ensemble, ils se rendent alors au cabaret Odessa afin de se mettre en planque jusqu’à l’arrivée d’Igor. Après deux jours d’attente, ils le prennent en filature jusqu’à Saclay où il entre dans une auberge, Le Christ de Saclay…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les auteurs Thierry Dubois et Jean-Luc Delvaux reprennent ici la suite de leur aventure du tome précédent, L’écho de la Taïga. Une affaire d’enlèvement dans le petit monde russe de Paris dans laquelle Jacques Gipar et son ami Petit-Breton se lancent à corps perdus. Les auteurs insufflent un peu d’originalité sur la forme, puisqu'ils fonctionnent cette fois en diptyque pour narrer la nouvelle affaire de leur enquêteur fétiche, Jacques Gipar. Ce second volume démarre sur des charbons ardents avec un Petit-Breton qui se lance à la recherche de son collègue, déjà disparu depuis la fin du tome précédent. En effet, il semble que la disparition de Jacques et du mystérieux russe Igor soit la clé pour comprendre cet imbroglio franco-russe en plein Paris. Le style graphique efficace de Jean-Luc Delvaux, cohérent depuis le début de la série, accompagne le récit de belle façon avec, bien sûr, un soin particulier pour les nombreuses automobiles présentées ici. Cette affaire tourne à l’espionnage industriel et nos deux compères enquêteurs vont avoir du pain sur la planche pour boucler l’enquête. Il s'agit qu’elle finisse une fois encore en publication chez France Enquêtes ! Chaque fin d’album reste fidèle à l’habituelle carte des lieux du récit, ainsi que la chronique automobile sur des modèles cités dans l’album.