L'histoire :
Jacques Gipar emmène son ami Petit-Breton dans sa nouvelle Vedette Trianon direction Deauville pour y passer quelques jours. Il profite de l’occasion pour tester sa vitesse sur la nouvelle autoroute de l’ouest. En chemin, ils aperçoivent un incendie en train d’être maîtrisé par les pompiers, sur le bord de la route. Ils stoppent la voiture et Gipar commence son boulot de journaliste en posant quelques questions au patron de l’auberge en feu. Celui-ci répète simplement qu’« ils » lui ont brûlé son auberge parce qu’« il » n’a pas voulu payer. Sur cet entre-fait, la police arrive. Jacques explique que le patron choqué de l’auberge parle d’un incendie criminel. La police ne s’arrête qu’aux faits, une enquête va être menée. En attendant, le policier conseille à Gipar de poursuivre son chemin. Il n’en faut pas plus au journaliste de France Enquêtes pour vouloir en savoir plus sur cette affaire. Il poursuit sa route avec Petit-Breton et tous deux s’arrêtent manger au relais de la Mère Odue. Ils font alors la connaissance de Gabriel d’Aubigny de la Ronce, un surprenant homme d’affaires qui se prend de sympathie pour eux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Thierry Dubois et Jean-Luc Delvaux emmènent leur journaliste des fifties de France Enquêtes, Jacques Gipar, dans une nouvelle aventure sur une nouvelle nationale : la numéro 13, en Normandie. Rappelons en effet que deux particularités caractérisent cette série. D'abord, l’intrigue de chaque aventure intègre une route mythique de l'époque d’avant l’arrivée des autoroutes. La seconde, c’est qu’elle introduit des véhicules vedettes de cette période dans les récits. Ici, c’est donc la nationale 13 qui est à l’honneur, celle qui mène de Paris jusqu’à Lisieux. Jacques Gipar va devoir mener une enquête, comme il sait le faire, sur une étrange affaire de commerçants rackettés tout au long de cette nationale. Dans le même temps, il fait la connaissance d’un drôle de personnage, Gaby le magnifique, riche homme d’affaires sur Deauville. Tous les ingrédients sont là pour faire de cette nouvelle aventure une enquête de plus dans le palmarès du journaliste. Et évidemment, les apparences vont s’avérer trompeuses mais on en dira pas plus. Au dessin, Jean-Luc Delvaux met une nouvelle fois à l’honneur les automobiles, comme la Trianon modèle de chez Simca, La Ford ou la Buick. La réalisation graphique de ces modèles est excellente, tout comme celle des décors reconstituant les lieux de l'époque fidèlement. Les personnages, quand à eux, ont un chara-design plus simplifié sur l’apparence mais ne gâche en rien le style bien sympathique de ces aventures.
