L'histoire :
Le crépuscule tombe. Plusieurs mains de monstres réveillent Petit Vampire de son cercueil. Les trois monstres lui apprennent qu’à cause de lui, il n’y a plus de ciné-club. Ils ne savent pas à quoi ils vont pouvoir jouer cette nuit. Petit Vampire, lui, a des choses à faire, mais sous la pression de ses copains monstres, il propose de jouer à cache-cache peintures. Tous les monstres se précipitent vers la galerie de peintures. Ce jeu consiste à courir à l’intérieur des tableaux, puis de sauter d’un tableau à un autre. Ainsi, chaque monstre passe d’un univers à un autre, d’un bateau sur un bayou en Louisiane, à une scène de l’antiquité. Petit Vampire n’a qu’une idée en tête : semer vraiment ses camarades de jeu pour faire ce qu’il a à faire. Cependant, Fantomate lui colle au train. Pas moyen de sortir du manoir sans qu’il le voit. En effet, sa mère Pandora lui a interdit de sortir de l’enceinte du manoir, parce que dehors, rôde le Gibbous. Pourtant, Petit Vampire est très motivé, car il souhaite rendre visite à son copain Michel, un humain…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Petit Vampire, personnage créé et dessiné par Joann Sfar, revient dans une nouvelle aventure pleine de monstres gentils. Son titre évocateur annonce la couleur : une Maison de la terreur qui fait peur, il faut s’attendre à avoir les chocottes au fil des pages, c’est certain. En effet, Petit Vampire, qui est un vampire quand même, possède surtout une âme d’enfant, et ce qu’il aime faire dans son manoir, c’est jouer avec ses amis monstres et autres squelettes mort-vivants. Mais surtout, Petit Vampire a un ami humain, un jeune garçon, Michel, avec qui il aime aussi s’amuser. Le souci de cette affaire, c’est qu’un vilain, un vrai, le gibbous, méchant et cruel personnage, veut s’en prendre au habitants du manoir et à Petit Vampire en particulier. Joann Sfar construit son histoire de monstres en jouant avec les humeurs au fil des pages. Il dose l’ensemble avec quelques moments de suspense teintés d’humour. La narration reste très fluide et convient parfaitement à tous les âges. Le dessin de Sfar colle au récit, parfaitement, utilisant un trait simple mais original, qui donne à l’ensemble son style propre. Cette histoire prévue sur trois tomes garde son lot d’intrigues à chaque album. Le prochain tome annonce un dénouement qui, lui aussi, fera vraisemblablement très peur !