L'histoire :
Bourgville, capitale des terres d’Alkyl, est une cité prospère. Au palais royal, il ne manque qu’un troubadour pour agrandir l’équipe des serviteurs à la fameuse réputation. Un candidat se présente bientôt à Gonzague qui monte la garde à l’entrée. Or quand il découvre le seigneur, il le prend pour un bouffon, ce qui ne manque pas de le mettre en colère. Après un essai peu convaincant, le troubadour se retrouve dans les geôles du palais. Comme c’est le passe-temps préféré du seigneur, elles sont pleines à craquer. Il ordonne alors d’utiliser les oubliettes, mais Slurp et Gonzague en ont fait une piscine ! Les résultats du dernier sondage du peuple sont arrivés. C’est une catastrophe pour le seigneur des ténèbres, son peuple le trouve juste, bon et plutôt mignon ! C’est sûr que les écus à son effigie souriante lui donnent une image pour le moins sympathique. La faute à Slurp et Gonzague, encore une fois lamentables, quand il a s’agit de la faire frapper.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans Bas les masques, troisième tome de la série AST, l’aventure prend un nouvel élan aventureux, qui lance la fine équipe soi-disant maléfique à la recherche de la main du démon. « Une quête au top » dit le grimoire. Ce médiéval fantastique à la sauce loufoque est mitonné par Ced, auteur du scénario et initiateur de la série, qui trouve bien sa place aux côtés des Game Over et autre Donjon, versés à l’époque des chevaliers et des princesses. Avec une approche à contre-pied et une dynamique anti-héros, AST sort du lot avec sa réserve pléthorique de gags décalés et de rebondissements à points nommés. Les personnages secondaires se renouvellent constamment, nourrissant l’histoire qui suit son cours sans faillir. Le dessin de Morin s’adresse en premier au jeune public avec sa coloration « kid’s soft ». Les personnages à l’aspect fun participent à l’atmosphère amusante et fraîche. Le trio de héros est toujours aussi imprévisible, au rythme d’à peu près un gag par planche… et la loose qui les poursuit ne faiblit pas. Tout ce qu’il faut pour faire marrer les lecteurs de 7 à 77 ans ! Et ne commencez pas par la fin, elle réserve une surprise de taille…